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Dossier de la Rédaction

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Plus de 200 millions F de la FAO pour renforcer la sécurité alimentaire

Il s’agit d’un don qui servira à la mise en place d’un projet destiné à réduire l’usage des pesticides dans les cultures, tout en améliorant la production.


L’utilisation des pesticides dans les cultures est certes destinée à accroître le rendement, mais ils contiennent des substances chimiques qui peuvent s’avérer dangereux s’ils ne sont pas utilisés correctement. Dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire des populations, le gouvernement camerounais a mis en place un projet dénommé « Projet pilote d’appui à la mise en place d’une information phytosanitaire sur la protection intégrée des cultures dans la zone forestière ». Il sera financé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à hauteur de 223 millions F. « Il s’agit d’un don », tient à préciser Ousmane Guindo, le représentant résident de l’organisme au Cameroun. Il a pris part hier à la signature de l’accord de financement avec le vice-Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Jean Nkuete.

La tomate, le maïs, la banane plantain et le manioc sont les quatre cultures concernées pour la phase pilote du projet qui va durer deux ans. « Nous avons choisi des produits qui occupent une place prépondérante dans l’alimentation. A partir de l’expérience accumulée, le projet va s’étendre à d’autres cultures et à d’autres régions du pays. Le projet commence dans la région du Sud », explique le représentant résident de la FAO. Il sera question, durant toute la durée du projet, de renforcer les capacités du personnel des services centraux et déconcentrés du Minader sur la surveillance phytosanitaire et la gestion des pesticides. Des informations sur les nuisibles des filières retenues seront collectées en vue de constituer une base de données qui permettra d’assurer un meilleur suivi de ces cultures.

Selon la Fao, en utilisant la lutte intégrée contre les pestes qui implique une lutte biologique, il est possible de réduire l’utilisation des pesticides et par la même occasion, d’augmenter la production. Côté camerounais, ce projet rentre en droite ligne des objectifs du gouvernement dans sa vision de développement à l’horizon 2035. Jean Nkuete a annoncé que son département ministériel étudie actuellement, avec la FAO, l’élaboration d’une stratégie de protection phytosanitaire.

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