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Le virage militaire

Les combats se multiplient dans plusieurs villes du pays.

Alors que toutes les parties en présence semblent écarter la solution militaire pour résoudre la crise ivoirienne, les faits sur le terrain semblent leur donner tort. Quatre mois après le début de la crise post-électorale qui endeuille aujourd’hui la Côte d’Ivoire, les négociations politiques semblent plus que jamais dans l’impasse. Ceci expliquant sans doute cela, les armes ont commencé à crépiter. C’est dans ce contexte que les forces soutenant Alassane Ouattara ont lancé lundi une grande offensive militaire sur trois fronts. Notamment à Duékoué (ouest), Daloa (centre) et Bondoukou (est).

A noter que jusqu'ici, les combats entre les hommes d'Alassane Ouattara et les fidèles du président sortant Laurent Gbagbo étaient limités à l'extrême ouest du pays et à Abidjan, la capitale économique. Mais, comme tout le monde peut aujourd’hui le constater, les affrontements militaires se généralisent depuis le début de la semaine le long de la ligne de démarcation coupant en deux le pays depuis 2003. Ce n’est pas par hasard que les combattants pro-Ouattara ont décidé de porter l’estocade sur une localité telle que Duékoué : Duékoué, ville de l’ouest du pays est la stratégique porte d'entrée de la principale zone de production du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur. La ville constitue un important carrefour de l'Ouest ivoirien: la route de l'est mène à la capitale politique Yamoussoukro et celle du sud au port de San Pedro, plus grand port d'exportation de cacao au monde, A Daloa, au centre du pays, et à Bondoukou, le long de la frontière est, l’importance stratégique a aussi été démontrée. Daloa est l'une des plus importantes villes du pays, au cœur du "pays bété", région natale de Laurent Gbagbo. Le camp Ouattara a aussi pris hier mardi Abengourou, à 220 km de la capitale économique Abidjan. Bref, le régime Gbagbo n'a jamais été menacé d'aussi près.

Parce que les militaires pro-Ouattara ont désormais le vent en poupe, une issue pacifique paraît plus que jamais lointaine. Alassane Ouattara peut alors se permettre de récuser le haut représentant nommé par l'Union africaine, l'ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito, censé engager des négociations entre les deux parties. De leur côté, les avocats du président reconnu par la communauté internationale déplorent qu'il y ait "deux poids deux mesures" dans la mobilisation internationale", souhaitant en Côte d'Ivoire "l'usage de la force légitime" comme en Libye.


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