Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les enjeux de l’APE

L’éducation scolaire des enfants repose en grande partie, dans certains établissements, sur cette contribution des parents d’élèves.


Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas forcément d’argent quand les Associations de parents d’élèves et d’enseignants (APEE) rentrent en jeu. Des tables-bancs neuves ou de nouvelles salles de classe demandent sans doute des finances souvent lourdes à supporter pour le seul budget de l’établissement. Mais les APEE ne sont pas que des puits de moyens financiers. Il existe un aspect pédagogique associé à son rôle. La présence des enseignants vacataires par exemple, selon Nathan Tang, responsable de l’Association des parents d’élèves du lycée d’Elig-Essono à Yaoundé, dépend en grande partie des cotisations de parents d’élèves. « Cet argent est une contribution des parents à l’éducation de l’enfant, d’où cet aspect important de la pédagogie. Cette association ne vit pas que pour améliorer le volet infrastructurel de l’école, mais tient compte également du volet pédagogique », explique Nathan Tang.

A travers cette organisation, le parent s’implique dans le fonctionnement de l’école. Aux dires de certains dirigeants de lycée, les frais d’APE ne sont pas exigibles et doivent relever essentiellement du sacrifice de chaque parent. Seulement, comme l’ont révélé des parents d’élèves, des inconvénients s’installent dans plusieurs cas. D’abord quand il faut cotiser pour chacun de ses enfants, même inscrits dans la même école ; ou encore lorsque la somme est exigée. Elle varie d’une école à une autre, en fonction des besoins. C’est le Conseil d’établissement, constitué d’une partie des enseignants et des parents, en plus de quelques opérateurs économiques intervenant dans la vie administrative de l’école (chefs de quartier, commissariat, etc.), qui décide des mensualités à payer.

Selon Victor Kalla, président du Cercle national des initiatives des parents d’élèves, « une uniformisation du taux de l’APE dans ce cas, ne serait pas une mauvaise initiative, car dans certains lycées publics, il arrive que les frais d’APE soient, au final, plus élevés que la scolarisation. » Le montant de la cotisation résulte des projets de l’établissement, et non de la volonté du président de l’APEE ou des responsables de l’école. Ainsi, « dans les établissements qui ne rencontrent pas d’énormes difficultés, parce qu’ils ont les moyens nécessaires, il est normal que les frais d’APE soient réduits », déclare le responsable APE d’un collège. Cette intervention des parents dans la vie éducative reste un appui incontournable pour une meilleure éducation.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière