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Dossier de la Rédaction

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Quand Ebolowa broie du noir

La capitale régionale du sud était presque paralysée, de lundi à la mi-journée de mercredi pour cause du manque d’énergie électrique.


Depuis pratiquement lundi dernier Ebolowa est ces environs sont dans le noir. Une situation qui porte un sérieux coup aux activités sociaux économiques d’une ville qui, jusque là, vit le bénéfice d’heureuse retombée du comice agro pastorale de janvier dernier. Avec la fête du monde rural, Ebolowa se voyait libérée de certains obstacles à son développement, tel le manque de l’énergie électrique. Depuis trois jours déjà cette semaine, sans compter une fin de semaine dernière toute aussi perturbée, la capitale régionale replonge dans le noir.

Le résultat de cet état de choses frise la paralysie complète. D’abord, l’absence du courant électrique entraîne tout de suite celle de l’eau courante. Ensuite, les commerces, surtout ceux spécialisés en produit vivrier ou encore en fruits de mer, semblent aux abois. Et enfin, les administrations fonctionnent au ralenti. On peu citer, par exemple, le pool d’enregistrement des candidatures au recrutement des milles jeunes à la fonction publique. Dans leurs bureaux sis dans les services du gouverneur, l’équipe conduite par Joseph René Obounou stigmatise la difficulté : « L’opération des réceptions des dossiers se déroulent bien. Le seul problème est lié au manque d’électricité. Les ordinateurs pour la saisie des donnés sont à l’arrêt. Nous ne pouvons donc pas traiter ces donnés et les transmettre à Yaoundé ». par ailleurs, se sont les services publics ou privés, qui par ce que dotés d’un groupe électrogène, continuent à recevoir les usagers. Et dans un service informatique des la ville les prix d’une simple photocopie sont passé du simple au double…

Joint hier au téléphone le délégué régional d’Aes-Sonel a donné des assurances que les équipes de la société de fourniture de l’électricité sont à pied d’œuvre. Le problème, a expliqué M. Zoa, est circonscrit au niveau de la ligne de haute tension qui va du poste 90 à Mbalmayo à la ville de Ngoulemakong. « Nos équipes ont travaillé jusqu’à tard dans la nuit de mardi à mercredi. Elles sont reparties sur le site d’intervention ce matin (mercredi, Nblr), disait-il encore hier.

En attendant, Ebolowa se déploie dans la seule lumière du jour, dans l’espoir que le premier Forum international de l’électricité, qui se tient depuis mardi à Yaoundé, saura, comme l’indique son thème « relever les défis de l’accès à l’électricité ».En tout cas, l’espoir reste permis à Ebolowa et dans le sud avec le début de la mise en œuvre du projet du barrage hydro-électrique de Memve’ele et, bientôt, celui de Mekin, deux projets structurants majeurs annoncés par le chef de l’Etat et conduit par le gouvernement avec l’aide des partenaires au développement.

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