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L’examen du statut du Fonds monétaire africain renvoyé à plus tard

Ce statut, on le rappelle, avait été adopté par les experts africains en février dernier après un premier échec en décembre à Yaoundé. L’examen du statut du Fonds monétaire africain (FMA) était l’un des points importants inscrits à l’ordre du jour de la Conférence annuelle des ministres de l’Economie et des Finances qui viennent de s’achever à Addis Abeba. Ce statut, on le rappelle, avait été adopté par les experts africains en février dernier après un premier échec en décembre à Yaoundé. Avant de le soumettre aux chefs d’Etat pour ratification, le document doit au préalable être adopté par les ministres. A Addis Abeba, le scénario ne s’est pas passé comme prévu. Les experts de l’Algérie, de l’Egypte et de l’Afrique du Sud ont un peu trop intervenu dans les débats, contestant un texte précédemment adopté à Yaoundé et obtenant même que le document arrivé sur la table des ministres soit renvoyé au niveau des experts. Un précédent dans les réunions de l’Union africaine. Martial Tiburce Zannou, expert du Bénin, a beau en appeler au discernement de l’assistance pour qu’on tienne compte qu’il s’agissait avant tout de la réunion des ministres et que les débats entre experts a été bel et bien clos à Yaoundé, mais en vain.

Le dilatoire de ces pays tournait autour d’une revendication implicite : avoir des postes permanents au FMA et y garder un pouvoir certain alors que le texte soumis à l’approbation des ministres encourage davantage une forme de gestion qui tienne compte de la solidarité africaine. Le débat a aussi achoppé sur la proposition de l’Algérie qui suggérait que le statut du FMA soit confié à l’approbation des experts étrangers, ce que d’aucuns ont considéré comme une insulte à l’intelligence africaine.

On a remarqué une coalition parfaite entre les pays arabes et les gros contributeurs de l’Union africaine dont l’Afrique du Sud. Cette entente a beaucoup manqué au pays francophone. Le Bénin s’est battu presque seul en faveur des textes tels que présentés. Il s’est battu aux côtés des responsables de la commission des Affaires économiques dont le Commissaire Maxwell Mkwezalamba et le directeur des Affaires économiques qui ont épuisé les atguments pour que la tradition dans la conduite de ce genre de dossier soit respectée. Réné Nguettia Kouassi, directeur des Affaires économiques à l’UA pense que l’instabilité des personnes chargées de suivre le dossier du FMA dans les pays n’a pas permis de capitaliser les acquis de février à Yaoundé. Cette instabilité a été notée aussi bien dans les délégations des experts que dans celles des ministres.

Il était envisagé que les textes fondateurs du FMA soient soumis à l’attention des chefs d’Etat au cours de leur prochain sommet en juin 2011 à Malabo. A l’heure actuelle, les pronostics ont été déjoués. Ces textes ne se retrouveront sur la table des chefs d’Etat que si une réunion extraordinaire est convoquée pour valider le statut. Sinon, il faudra attendre janvier 2012. Ce qui allonge le délai de fonctionnement du FMA, une des trois institutions autonomes de financements tant espérés en Afrique. L’Algérie, L’Egypte, la Tunisie, l’Afrique du Sud n’ont rien à perdre. Ils sont plus développés que les autres pays d’Afrique et ont des accords particuliers avec l’Europe qui les respecte. En plus, les trois premier fond partie du Fonds monétaire arabe qui fonction bien.


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