«Les voies de l’émergence » : tel est le titre de la seconde édition de « l’Année du président », une publication du Cabinet civil de la présidence de la République. Abondamment illustré, d’une qualité esthétique quasi irréprochable, le document donne à « revisiter en profondeur » les principales activités du chef de l’Etat tout au long de 2010. Tant à l’intérieur du pays qu’en dehors des frontières nationales où, Paul Biya, plus que jamais jouissant d’une audience et d’une auréole avérées et reconnues, se met volontiers au service d’une Afrique de plus en plus perçue comme « une chance pour le monde ».
C’est, dans tous les cas, l’une des leçons les plus édifiantes de cette conférence internationale de Yaoundé baptisée « Africa 21 » et présidée de main de maître par le chef de l’Etat les 18 et 19 mai. Et ce, en marge de la célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la Réunification, un événement qui aura constitué l’un des principaux temps forts de l’année du président. En présence d’une brochette impressionnante de personnalités de premier plan venues des quatre coins du monde. Il s’est dégagé d’« Africa 21 » une réflexion si profonde que - révélation d’importance - l’Union africaine se l’est appropriée par la création d’un comité de suivi « chargé de proposer des mesures concrètes pour sa mise en œuvre ».
Autre « borne » marquante de l’activité présidentielle en 2010 : le cinquantenaire des forces armées. A Bamenda. Un symbole fort, quand on sait que le chef-lieu de la région du Nord-Ouest abrite le siège de la « 6e compagnie », première unité de l’armée créée après la Réunification. Mais c’est également dans cette ville que le RDPC avait été porté sur les fonts baptismaux en 1985. Le séjour du chef des Armées à Bamenda en décembre dernier sera marqué par sa première rencontre avec Ni John Fru Ndi, son challenger numéro un.
Les deux hommes se retrouveront quelques jours plus tard. Et à deux reprises. Une première fois au palais de l’Unité. « Sous les ors de la République ». Puis au comice agro-pastoral d’Ebolowa. Une fête retentissante de succès qui aura donné l’occasion au président Biya d’annoncer sa « Grande Politique Agricole » qui vise notamment l’autosuffisance alimentaire de notre pays, la création de nombreux emplois, l’accroissement des exportations.
Le succès éclatant du comice d’Ebolowa, après polémiques, controverses et mauvaises querelles, fait dire à M. Martin Belinga Eboutou, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République que « Paul Biya est de la race de ces dirigeants qui, à l’instar de la déesse grecque Hécate, savent faire le bon geste au bon endroit et au bon moment… »
En une centaine de pages, par le texte et l’image, la publication du Cabinet civil passe en revue, aux plans politique, économique et diplomatique, les jalons, les points d’ancrage d’une action ferme, constante, déterminée du chef de l’Etat, aux côtés de son épouse, Chantal Biya, « semeuse d’espérance », en faveur d’un progrès partagé du plus grand nombre de leurs concitoyens. Dans le cadre d’un Cameroun qui gagne, d’un pays émergent rivé à la modernité.
