« Synergies universitaires du Cameroun » (SUC) ! Il vaut mieux déjà commencer à s’habituer à ce terme, puisqu’il s’agit là de la fédération nationale des associations d’étudiants des universités et grandes écoles du pays. Un projet en gestation depuis deux ans, qui a vu son aboutissement vendredi dernier au Palais des congrès de Yaoundé par une cérémonie de lancement officiel de ses activités. Une cérémonie présidée par un représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, en présence de nombreux étudiants issus des différentes universités d’Etat et de certaines grandes écoles.
En qualité de premier président de SUC, Jean-Joseph Mvondo Mvondo explique que l’idée de fédérer les associations des étudiants part de deux constats. Un : les étudiants au Cameroun se regroupent généralement par affinité ethnique et tribale, ce qui risque de fragiliser l’unité nationale, gage de paix dans notre pays. Deuxièmement, il n’existe pas une plate-forme où les étudiants discutent de l’avenir du pays. Il est donc question, à travers SUC, « de permettre aux étudiants camerounais de se connaître et trouver un forum où ils peuvent dire ce qu’ils pensent de leur pays et des politiques nationales en faveurs de l’Enseignement supérieur », souligne le président.
Jean-Joseph Mvondo Mvondo regrette cependant l’absence des représentants du Conseil national de le jeunesse du Cameroun (CNJC) et de l’Association de défense des droits des étudiants du Cameroun (ADDEC) au lancement officiel de SUC. Il souligne à propos que « SUC n’entend pas faire la concurrence avec ces autres mouvements. Mais participer au développement du Cameroun à sa façon ». D’ailleurs le thème retenue pour cette rencontre constituante et constitutive était : « Etudiants camerounais, dans la paix, la concorde et les diversités, construisons notre avenir ».
