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Yokadouma: menaces sur le parc national de Lobéké

En visite de travail de deux jours sur le site, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de la Faune, Roland Matta, a parlé de l’action à mener.


Le Secrétaire d'Etat, Roland Matta, vient d’effectuer une visite de deux jours au parc national de Lobéké, situé dans la région de l'Est, département de la Boumba et Ngoko. Parc qui abrite des espèces fauniques rares : des éléphants, gorilles, chimpanzés, panthères, bongos et buffles. Roland Matta a particulièrement apprécié les infrastructures éco-touristiques du parc, fruit des efforts conjugués du service de la conservation du parc, de l’appui de la Fondation de Tri-National de la Sangha (FTNS), le Fonds Mondial pour la Nature (WWF). Lesquels acteurs impliqués dans l’écotourisme mettent en place des infrastructures d’accueil dans et autour du parc.

"La première fois que j’étais venu, il n'y avait pas d'hébergement. La deuxième fois, j'ai trouvé des bungalows déjà construits. Maintenant, des bungalows ont des douches internes", s’est réjouis Roland Matta, lors de son séjour à Djembe, une base éco-touristique située sur le flanc-est du parc. La richesse faunique de Lobéké a également fait la fierté du secrétaire d’Etat. « Je suis plus attiré par les gorilles et les éléphants. Ce parc est très intéressant, car, on découvre la faune par surprise. Ce n'est pas tous les jours qu’un éléphant vient vous rendre visite devant votre maison, comme c’est le cas à Lobéké". Plus attrayant, selon Matta, est l'emplacement géographique du parc de Lobéké, situé à la frontière du Congo Brazzaville et de la République Centrafricaine. Il surplombe la rivière Sangha et est très calme et agréable pour un repos.

Toutefois, des menaces pèsent sur ce parc, sérieusement exposé aux assauts du braconnage. Les braconniers, armés parfois de fusils automatiques AK47 (Kalachnikov), traversent la rivière Sangha à la recherche des éléphants, gorilles, céphalophes... Trente éco-gardes mal équipés constituent l’essentiel du dispositif de lutte anti-braconnage dans le parc composé d’une vaste zone périphérique, le tout étendu sur une superficie de 217 854 hectares. « Des moyens substantiels doivent être mobilisés en vue d’assurer un niveau satisfaisant de la protection du parc. Ce n’est pas normal que dans un parc important comme Lobéké, les gardes forestiers aient une seule vieille arme. Il faut prendre le taureau par les cornes en fournissant au parc des moyens de lutter contre le braconnage. On ne peut pas lutter avec des machettes et de vieux masse 36 contre des braconniers armés", a condamné Roland Matta qui a promis l'intégration des éco-gardes dans la fonction publique. Rappelons que le parc de Lobéké fait partie du Tri-National de la Sangha (TNS), une initiative de conservation transfrontalière qui comprend des aires protégées en République centrafricaine (Dzangha-Ndoki) et le Congo Brazzaville.

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