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Dossier de la Rédaction

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Cinéma: un « Play Boy » à Yaoundé

Le court métrage du réalisateur et monteur Alain Fongue a été projeté jeudi au Ccf.


La fiction produite en 2003 n’a pas connu d’éclat particulier. Et depuis, « Play Boy » connaît une évolution plutôt calme, avec pour seule auréole le second prix du de la catégorie fiction lors de la dernière édition du festival du court métrage « Yaoundé tout court ». Selon le réalisateur Alain Fongue, l’œuvre, qui traite de la sensibilisation sur le sida, n’a jamais été diffusée ni sur la Crtv, ni sur aucune autre audience locale considérable. La fiction, qui dure 13mn, ressort les frasques et la déception d’un Don Juan vivant à Yaoundé. Jimmy, puisqu’il s’agit de lui, finit par apprendre qu’il est séropositif.

Les scènes sont truffées de clichés sociaux. Des jeunes filles cédant facilement dès qu’une clé de véhicule est jetée à leurs pieds. Le personnage principal incarné par Léo Le Nullard, dans les situations jugées à risque, réfute les conseils de son entourage et même des pairs éducateurs. Pour lui, cette maladie n’est rien d’autre qu’une machination des Blancs. Des propos qu’on entend parfois dans la réalité. En tout cas, devant le résultat positif de son test du Vih, Jimmy perd son air gaillard. Sur son front apparaissent de grosses gouttes de sueur. Le film s’achève alors qu’il sort de l’hôpital, effondré, la tête baissée.

La diffusion a cédé la place aux échanges. « Play Boy » a essuyé des critiques du public constitué de professionnels, étudiants et autres amoureux du 7e art. Des insuffisances, dues pour certaines aux difficiles conditions de tournage, ont été relevées. Alain Fongue et son groupe ont dû parfois « voler » des images, outre la modicité des moyens financiers. Toutefois, on a reconnu à cette version du film retouché en 2005, la richesse des plans, la justesse du scénario et de l’éclairage, entre autres.

De cette tribune, des conseils ont aussi fusé à l’endroit des novices. Il leur a été demandé de réaliser beaucoup plus des films commerciaux que les films d’auteur, ou de laisser les longs métrages et opter pour la production de multiples courts métrages, dont des chaînes comme TV5 sont friandes.

Le ciné club du Centre culturel français a lancé ses activités en septembre dernier. Selon Joseph Mouetcho, programmateur et animateur du club, l’objectif de ce forum d’échanges est de permettre aux réalisateurs de jauger leur niveau et l’améliorer pour à long terme réaliser des productions de bonne facture.

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