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Dossier de la Rédaction

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Imams et prédicateurs à l’école de la citoyenneté à Douala

Un séminaire sur les droits et devoirs et l’organisation politique en islam s’est tenu ce week-end.


Imams, prédicateurs, dignitaires musulmans et les chefs traditionnels de la région du Littoral ont répondu présent au séminaire sur les droits et devoirs du citoyen en islam organisé par le conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (Cidimuc) le week-end dernier. Il est question à travers cette rencontre, d’instruire les fidèles musulmans sur leurs droits et devoirs, sur la législation islamique, aussi de lutter contre certains fléaux. Il s’agit également, d’imprégner les hommes de culte sur la citoyenneté pour le maintien de la cohésion sociale. Les thèmes abordés au cours de ce séminaire sont : droits et devoirs du citoyen en islam, la liberté du culte, le droit à la vie et à la liberté de circulation, les droits civiques, à l’éducation et la culture de la paix. L’imam Malik Farouk 1er exposant du jour a lui insisté sur le rôle de l’imam au sein des communautés. Pour le président du conseil des imams et dignitaires musulmans du Littoral, l’imam est d’abord celui qui préside les cinq prières quotidiennes. Il est le détenteur du pouvoir législatif islamique et est le représentant religieux des croyants.

En ce qui concerne la législation islamique, celle-ci est très mal connue, c’est même une hérésie pour certains. Les musulmans pendant longtemps se sont confinés dans l’adoration des dogmes tout en oubliant tout ce qui est organisation politique. Comme toute autre organisation, les musulmans ont le droit à l’habitat à l’éducation à la libre circulation etc. Comme devoir : protéger la vie des autres leur bien et le plus important de tous est le vote. Tanko Ahmadou, président du conseil des chefs traditionnels musulmans du Littoral et du Sud-Ouest, les chefs sont fiers de participer à cette rencontre très importante surtout que le pays se prépare à une élection. « C’est pourquoi nous demandons aux musulmans de s’inscrire sur les listes électorales l’islam n’interdit pas le vote. L’autre combat ici est celui de la lutte contre les prédicateurs venus d’ailleurs et qui sèment le doute au sein de la communauté musulmane de Douala », a-t-il déclaré.

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