Cette présence du CERAC était pour les populations, qui ne vivaient les actions de la Première dame que par médias interposé, un signe inéluctable de la sollicitude impartiale de « Nya Meyong » Chantal Biya. « Notre longue patience est récompensée, sans mérite certes, si ce n’est d’avoir frappé le cœur tendre de notre mère », a déclaré Thomas Minsili Eba’a, maire de Mvangan. Avant le passage du CERAC, l’hôpital de district de Mvangan n’était que l’ombre de lui-même. Avec des bâtiments délabrés, sans équipements appropriés, ni stocks suffisants de médicaments. Pareil pour l’école maternelle de la ville dont les élèves avaient du mal à acquérir facilement les notions de leur âge.
Les toilettes et la cuisine, les équipements médicaux et les médicaments, les points d’eau potables pour les malades, les gardes-malades et les élèves, le matériel didactique pour la maternelle, ainsi que le matériel agricole pour les femmes rurales de la Mvila, sont donc reçus comme une manne du ciel. C’est pourquoi, le Dr Jean Blaise Doaw Mekanda, délégué régional de la Santé publique pour le Sud, de même que les malades, ont pris le ferme engagement de veiller à l’entretien de cet hôpital.
Une voie sur laquelle la représentante personnelle de Chantal Biya les a encouragés. Cependant, Béatrice Evou Mekou a invité d’autres bonnes volontés à suivre l’exemple du CERAC. « L’action du CERAC n’a pas vocation à se substituer aux apports de tous les autres acteurs. La volonté et les seuls efforts des pouvoirs publics ne suffiront pas à combler toutes les attentes. Il y a encore de la place pour toutes les âmes de bonne volonté », a souligné la coordinatrice générale adjointe. La cérémonie, agrémentée de nombreux intermèdes culturels, s’est achevée par la visite des bâtiments rénovés de l’hôpital.