Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le report des élections bien accepté par les partis politiques au Nigeria

Mais la mission d'observateurs du Commonwealth juge cette décision "regrettable".


Initialement prévues samedi 2 avril dernier, les élections législatives, qui marquent le début d’une longue série comprenant la présidentielle et l'élection des gouverneurs, avaient été stoppées net samedi en milieu de journée. Reportées à hier lundi 4 avril, elles auront finalement lieu samedi prochain, décalant ainsi d’une semaine les autres scrutins ; en ce qui concerne les élections législatives, elles ont été reportées au 9 avril. La date de la présidentielle a été également repoussée d'une semaine ; elle n’aura plus lieu 9, mais le 16 avril. Quant à l'élection des assemblées et gouverneurs des 36 Etats de la fédération, elle a été différée de 10 jours, elle se tiendra le 26 avril et non plus le 16.

Si ce report suscite des interrogations chez maints observateurs de la scène politique nigériane, il semble plutôt bien accueilli par les partis politiques. En effet, les deux principaux partis d'opposition ont accueilli avec soulagement le report des scrutins législatif, présidentiel et fédéral. Ils estiment que ce report leur donne plus de temps pour être prêts. De son côté, l'équipe de campagne du président Goodluck Jonathan a également salué la décision, tout en répondant aux rumeurs selon lesquelles il serait impliqué dans une manipulation ayant conduit à devoir retarder les élections.

Les scrutins d'avril sont considérés comme un test décisif quant à la capacité du principal pays producteur de pétrole du continent africain --dont les précédents scrutins avaient été marqués par la fraude et la violence-- à organiser des élections crédibles écrit l’agence de presse Reuters.

Les législatives avaient déjà été reportées de deux jours dans l'urgence samedi, jour prévu du scrutin, le matériel électoral et le personnel n'étant pas parvenus dans un grand nombre de bureaux de vote. L'annonce en avait été faite vers midi par le chef de la Commission électorale qui avait évoqué une situation d'"urgence" et avait présenté des excuses, lors d'une intervention solennelle à la télévision. Mais l'opposition avait jugé que ce délai était insuffisant pour résoudre les problèmes logistiques et donnait ainsi un avantage au parti au pouvoir.

Des rumeurs de coup monté ont également circulé dans tout le pays. Ces critiques ont conduit la commission électorale à organiser une réunion avec les chefs de partis et à prendre la décision d'un report de tous les scrutins. N’empêche que l'ancien président du Botswana Festus Mogae, à la tête de la mission d'observateurs du Commonwealth, a jugé cette décision "regrettable".


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière