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Dossier de la Rédaction

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La croissance économique se renforce au Cameroun

C’est la substance du communiqué de presse publié ce 31 mars, à l’issue de la visite d’une délégation du Fonds monétaire international dans le pays. Les développements économiques et financiers récents, le budget 2011 et son financement, les perspectives économiques pour 2011. Voilà en résumé l’essentiel des sujets de discussion entre la mission de surveillance du Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement du Cameroun. En tant que pays membre du FMI, le Cameroun doit se soumettre aux consultations annuelles au titre de l’article IV des statuts de cette organisation internationale. C’est à ce titre qu’une mission du FMI conduite par Mauro Mecagni a séjourné du 16 au 31 mars dernier au Cameroun.

Dans une déclaration publiée au terme de sa visite, le chef de la mission fait ce commentaire : « La reprise économique camerounaise est en train de se consolider sur une base élargie à la plupart des secteurs, après l'impact de la crise financière mondiale ». Selon Mauro Mecagni, le prompt appui des autorités aux secteurs qui étaient en détresse a favorisé une augmentation du taux de croissance. De 2 % en 2009, il est passé à 3,2% en 2010. Pour cette année, le gouvernement envisage un taux de croissance de 3,7%. L’abondance des récoltes nationales, la réduction de la taxation à l’importation de plusieurs produits alimentaires et la subvention des prix des produits pétroliers ont contribué à maintenir le taux d’inflation. Au cours de la conférence de presse donnée le 31 mars dernier par la mission du Fmi, le ministre des Finances (Minfi), Essimi Menye, a déclaré que pour le mois de mars 2011, l’Etat a payé 217 F sur chaque litre de carburant consommé à la pompe.

Croissance à améliorer

Conscient du potentiel de croissance du secteur privé et public camerounais, la mission a demandé à l’Etat du Cameroun d’intensifier les actions déjà en cours afin d’augmenter la croissance. Il s’agit entre autres, d’intensifier l’exécution de sa stratégie pour la croissance et l’emploi, d’accélérer les programmes d’investissements publics pour résoudre la question des déficits infrastructurels dans les secteurs de l’énergie, de l’approvisionnement en eau et du transport. Continuer à améliorer la gouvernance, le climat des affaires et la protection des droits des créanciers. Le pays doit aussi poursuivre la recherche de ressources pour financer les projets d’investissements publics, de manière à maintenir la stabilité macroéconomique.

Exécution du budget 2010

Sur l’exécution du budget 2010, le FMI a apprécié les efforts du gouvernement pour faire face aux faiblesses observées dans la gestion des finances publiques. Il s’agit de l’emprunt obligataire de 200 milliards de F émis sur le marché intérieur qui a suscité l’intérêt des investisseurs locaux et étrangers. Les réformes fiscale et douanière mises en œuvre pour améliorer la gouvernance et la transparence et la tenue du Cameroon Business Forum qui aura servi de cadre pour renforcer le dialogue entre le secteur public et le secteur privé. Néanmoins, la mission a déploré la faible mobilisation des recettes non pétrolières et la faible exécution du budget d’investissement public (BIP).

Financement du budget 2011

La viabilité du budget 2011 dépend, selon la mission du FMI, d’une mobilisation accrue des financements intérieurs. En plus, ce budget pourrait subir des pressions dues aux restes à payer accumulés en 2010, des mesures récemment adoptées pour administrer les prix des produits de base et augmenter les effectifs dans la Fonction publique (Ndlr : recrutement des 25.000 diplômés), des subventions requises pour soutenir la politique de maintien des prix en détail des produits pétroliers à un niveau inchangé en dépit du coût croissant des inputs importés. Cependant, de l’avis du FMI, le financement du budget 2011 dépendra aussi du succès du deuxième emprunt obligataire de l’Etat. A cet effet, les recommandations de la mission du FMI vont dans le sens d’incorporer ces risques dans un cadrage budgétaire révisé, prenant en considération la nécessité d’une exécution prudente du programme des dépenses et du plan de trésorerie, le niveau de financement réaliste qui pourrait être mobilisé et la nécessité de mettre en place et d’appliquer un plan de contingence aux cas où les financements envisagés venaient à ne pas se matérialiser.

En juin prochain, le conseil d’administration du FMI va examiner les conclusions de la consultation pour l’année 2011 avec le gouvernement camerounais.


 

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