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Dossier de la Rédaction

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Députés de ville: où sont passés les élus ?

Entre les actions des municipalités et les leurs propres, les populations ont du mal à se retrouver, mais eux affirment travailler sur le terrain.


Plus que 15 mois, et les électeurs devraient être appelés aux urnes pour le renouvellement de l’Assemblée nationale. Il est donc de plus en plus question dans les états majors de faire le bilan des différentes actions menées sur le terrain depuis juillet 2007. Entre descentes sur le terrain, tournées parlementaires et remises de dons, les députés ont eu fort à faire. Des actions qui sont diversement appréciées. Si les élus des zones autres que les grandes agglomérations urbaines semblent être régulièrement « au front », l’action de ceux des grandes villes est perçue autrement. Une action qui se trouve « coincée » entre celle des municipalités, au rang desquelles les communautés urbaines. Au point où de nombreuses populations affirment ici ne pas connaître leurs élus. Ceux-ci s’en défendent pourtant. « Nous avons des circonscriptions très vastes. Mais nous sommes régulièrement sur le terrain. Nous réalisons un certain nombre de choses. Entre les établissements scolaires qui vous sollicitent pour des tables bancs et les populations que vous recevez à votre résidence pour diverses interventions, la tâche n’est pas de tout repos », indique Florence Bassa Botiba, élue de la circonscription du Mfoundi. Ici l’on évoque également la complexité des problèmes auxquels on est confronté « les préoccupations des populations ici ne sont pas les mêmes qu’en zone rurale par exemple. Le chômage n’est pas autant développé dans les villages qu’il l’est en ville » précise-t-elle.

Un autre élu de la circonscription qui englobe la capitale politique semble avoir pris le problème autrement. Paul Eric Djomgoué a fait installer son cabinet parlementaire au quartier Tsinga où une équipe de collaborateurs s’activent au quotidien. « Face aux demandes croissantes des populations, nous avons établi un journal des projets que nous nous employons à financer » fait-il savoir. Ici également, l’on s’est mis en synergie avec la mairie « pour une meilleure prise en main des préoccupations des populations ». Yaoundé 2 dont dépend cet élu a même été divisé en quatre pôles et les jeunes et les femmes ont bénéficié de formations diverses pour se prendre en charge.

Un autre élu de la métropole politique qui s’est également illustré sur le terrain, c’est Vincent de Paul Emah Etoundi qui a organisé, avec l’appui du Bureau international du travail (Bit) et le ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, un séminaire d’initiation à la création d’emplois en faveur de jeunes de Yaoundé 3. à l’issue de celui-ci, les bénéficiaires étaient en mesure de pouvoir monter un projet de création de micro entreprises.

En ville, les élus indiquent devoir gérer tout type de problèmes. Des enfants dont il faut assurer l’inscription dans un établissement secondaire public aux frais de scolarité que l’on indique devoir parfois régler, en passant par le paiement des frais d’inhumation des corps, le règlement des ordonnances médicales, les appuis divers aux populations nécessiteuses.

Reste que les plaintes des populations sont constantes que ce soit dans la ville de Yaoundé qui constitue une circonscription électorale de sept députés ou dans les autres villes. Des populations dont certaines se plaignent toujours, à une année de la fin de la législature de ne pas connaître leurs élus, et par conséquent de ne pas percevoir leurs actions sur le terrain.

Les députés évoquent pour leur part un problème de moyens, et notamment en ce qui concerne l’enveloppe allouée pour les micro projets parlementaires. Un montant annuel de huit (08) millions de F par an pour chaque député.

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