Entre-temps, le projet de marché de l’entreprise Louis Berger/Injecam pour le contrôle et la surveillance desdits travaux a d’ores et déjà été acheminé auprès de la Banque africaine de développement (BAD) pour son avis de non objection. En ce qui concerne le bitumage du tronçon Mintom-Ntam (Frontière du Congo), le projet est prévu dans le 12e Fonds africain de développement (FAD) en cours de préparation. On parle de près de 115 km de travaux minimum à effectuer avec ouvrages définitifs pour l’accès facile des hommes et des biens. En attendant le bitumage.
Quant au lot n°1 reliant Sangmélima à Djoum, distant de 103 km, il a été divisé en deux sections. La première qui va du chef-lieu du Dja et Lobo à Mekok et Bikoula est longue de 65 km. Au ministère des Travaux publics, on se dit déjà avancé avec les cinq composantes, à savoir : revue des études existantes, contrôle et surveillance des travaux, unité de gestion du projet, audit et mesures d’accompagnement. Pour ce qui est de la deuxième section reliant Bikoula et Djoum, d’une distance de 38 km, les dossiers d’appels d’offre sont en cours d’examen par les commissions de passation des marchés compétentes et les différents bailleurs de fonds que sont le Fonds saoudien, le Fonds de l’OPEP, le Fonds koweitien de développement économique et la BADEA. Une convention de financement a d’ores et déjà été signée entre le gouvernement camerounais et le Fonds koweitien. Reste que les trois autres se manifestent pour boucler tout le financement de ce projet.
Cette route appelée à sortir de terre dans un futur proche, est une volonté des gouvernements camerounais et congolais de faciliter la libre circulation des hommes et des biens de part et d’autre de leur frontière et par conséquent d’accélérer l’intégration sous-régionale tant souhaitée par tous.