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Dossier de la Rédaction

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Lorsque les médicaments ne soignent plus

La 63e Journée mondiale de la santé célébrée hier portait cette année sur la résistance aux antimicrobiens.


 

 Dans le contexte camerounais, l’automédication est fortement décriée. Ce à quoi se mêlent l’incompétence de certains prescripteurs (aides-soignants, laborantins, vendeurs de médicaments), voire une complaisance malsaine de quelques médecins. Du fait de la pression ou en accord avec des laboratoires pharmaceutiques. Un antimicrobien est ainsi prescrit à la va-vite à la place d’un autre médicament plus approprié, parce que le médecin a une quote-part sur la vente du premier produit. Par ailleurs, quand bien même le médicament prescrit est celui indiqué, nombre de patients pêchent par le non respect de la posologie. Par exemple, pour untel médicament prescrit pour être pris durant cinq jours, matin midi et soir, beaucoup de malades interrompent parfois le traitement au bout de trois jours parce qu’ils se sentent mieux. D’autres vont prendre le médicament une ou deux fois par jour, au lieu de trois comme recommandé. Autant de choses qui font que certains médicaments deviennent inefficaces parce que les microbes y ont développé une résistance difficilement réversible.

Une problématique au cœur de la Journée mondiale de la santé, dont la  63e édition s’est célébrée hier sur le thème : « Lutter contre la résistance aux antimicrobiens : agir aujourd’hui, pour pouvoir encore soigner demain ». Occasion pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de lancer une campagne mondiale visant à  préserver les acquis actuels pour les futures générations. Vu que depuis des années, il n’y a plus eu de médicaments nouveaux. Et que la propagation mondiale de la résistance aux antimicrobiens menace l’efficacité de nombreux remèdes utilisés aujourd’hui. Avec le risque de remettre en cause les progrès accomplis jusque-là.

Faute de statistiques, le Cameroun ne sait vraiment pas où il en est avec le problème de résistance aux médicaments. Mais selon le Dr Rose Ngono Mballa de l’OMS Cameroun, « le risque doit être élevé, rien qu’à voir la ruée actuelle vers la doxycycline. Beaucoup prennent ce médicament en prévention au choléra alors que c’est un curatif »…

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