La 1ère édition du festival international du film consacré à cette thématique s’ouvre mardi prochain à Yaoundé.
Encourager la culture des droits de l’homme au Cameroun à travers une manifestation cinématographique, culturelle et populaire. C’est l’objectif que s’est fixés l’association Alliance Ciné et son partenaire l’association internationale Kofi Annan pour la promotion et la protection des Droits de l’homme et la paix, en lançant le Festival international du Film des droits de l’homme de Yaoundé. L’événement qui se tient du 12 au 17 avril prochain doit se décliner en diffusions de films en divers lieux de la capitale, en plein air ou en salles. Le Centre culturel François Villon, Elig Edzoa, l’Amphi 1000 de l’université de Yaoundé II, le quartier Briqueterie, Mendong, sont les lieux où la dizaine de documentaires retenus sera présentée au public.Ce festival intervient selon les organisateurs dans un contexte où « les Droits de l’homme constituent désormais la référence éthique de toute action politique. Mais cette évolution marque le pas devant la difficulté qui existe à irriguer ces principes au sein du plus grand nombre. » Le défi, toujours selon ces derniers, réside désormais dans le développement d’une véritable culture démocratique au sein de la population. Il s’agit donc, durant cinq jours, de sensibiliser le plus grand nombre de citoyens camerounais, en particulier des leaders d’opinion et les jeunes. Selon le dossier de presse parvenu à notre rédaction, l’action est financée par l’Union européenne. « Marchands de mriacles », « Thomas Sankara, l’homme intègre », « Les pygmées Bagyéli à la lisière du monde »Africascop » et « Révolutions, mode d’emploi » sont quelques titres de films au menu du premier vagissement de ce festival.
