Pendant trois jours, 45 ordonnateurs délégués de l’Enseignement supérieur seront édifiés sur le rôle des organismes chargés du contrôle de la bonne gouvernance.

Décryptage du rôle et des missions de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) et autres instances étatiques du contrôle de la gestion publique. C’est l’essentiel des articulations d’un séminaire avec pour thème : « Comprendre les missions, le fonctionnement et les attentes des organismes de contrôle de la gestion publique », présidé hier à Yaoundé par le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Pr. Jacques Fame Ndongo. L’auditorium du Crédit Foncier du Cameroun a accueilli les 45 ordonnateurs délégués du Minesup, responsables des structures et des sous-structures de ce département ministériel.

D’entrée de jeu, Louis François Nliba-Pouka, directeur associé de Proactive Management, cabinet accompagnateur du séminaire, a justifié l’organisation d’une telle réunion, en évoquant : « La corruption et les détournements de fonds publics unanimement reconnus comme les principaux fléaux qui minent dangereusement les efforts de développement économique et social au Cameroun. » Ainsi, les participants à ces travaux seront éclairés sur les enjeux du contrôle de la bonne gouvernance pour mettre un frein à ces handicaps de l’évolution du pays. Les participants seront éclairés sur les démarches utilisées dans l’exécution des tâches d’organismes publics tels que le ministère de la Justice, le Contrôle supérieur de l’Etat, la CONAC, l’Agence de Régulation des marchés publics (ARMP), entre autres. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a apprécié cette initiative qu’il a qualifiée « de louable et citoyenne », avant de lancer officiellement les travaux devant s’étaler sur trois jours.