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Dossier de la Rédaction

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Kiosque: les ambitions de « L’Actu »

Ce nouveau quotidien produit par le New Pages Group paraît depuis lundi, et compte s’imposer comme une valeur sûre de la presse camerounaise.

Les locaux sont aussi neuf que le journal dont ils abritent la rédaction. Au total, 15 journalistes permanents et quatre pigistes.  « On s’installe à peine », indique Emmanuel Gustave Samnick, le directeur de publication du quotidien « L’Actu », paru la première fois en kiosque lundi dernier. Ce nouveau-né de la presse écrite vient rejoindre « L’Actu Sport », l’hebdomadaire sportif du même groupe de presse qui paraît tous les mardis, de sortie depuis le 22 mars dernier. « L’Actu » est un quotidien d’informations générales porté sur des sujets d’actualité politique, économique, culturelle, étrangère, sportive, etc. Bref, les rubriques sont traditionnelles et plutôt connues. Si ce quotidien ne réinvente rien en termes de contenu, il mise en revanche sur les illustrations. Des textes courts et bien illustrés, voilà le secret de « L’Actu ».  

Ce tabloïd de 16 pages, présenté officiellement lundi au cours d’une cérémonie au Hilton Hôtel, est axé sur l’information et très peu sur les opinions, bien qu’un espace soit réservé aux lecteurs. Selon Emmanuel Gustave Samnick, « l’information de terrain est la grande préoccupation du journal. » Le directeur de la publication est le promoteur et l’actionnaire principal du groupe de presse « New Pages Group ». A 43 ans, il se fixe de nouveaux défis après avoir participé à des projets, souvent aux premières loges. « Je suis l’un des pères fondateurs de Mutations en 1996. Au sein de mon ancien groupe de presse, j’ai connu différents statuts : reporter, chef de rubrique, rédacteur en chef adjoint, secrétaire général et pour terminer directeur de la publication des deux titres : “ Situations ” et “ Ndamba ”. » L’expérience glanée au cours de sa carrière devrait être essentielle pour l’avenir de son quotidien, et lui éviter de finir dans le cimetière où reposent de nombreux journaux éphémères.

« Nous faire une place »

Emmanuel Gustave Samnick, directeur de la publication « L’Actu ».

 Comment vous positionnez-vous dans l’univers de la presse quotidienne au Cameroun ?

Nous voulons produire un journal de qualité qui donne de bonnes informations, et qui soit bien écrit. Je pense qu’il y a de la place pour un tel journal dans notre pays. Pour le reste, on ne va pas réinventer le journalisme. Nous trouvons des concurrents bien assis dans le marché de la presse quotidienne camerounaise, et nous voulons aussi nous y faire une place. Ce marché est certes difficile, mais si vous fuyez les difficultés, le journalisme n’est pas la profession à embrasser. Ce n’est pas facile, mais nous ferons avec.

Qu’allez-vous apporter de plus donc, comparé aux autres quotidiens ?

Les ambitions sont de faire mieux que ce que les autres font déjà, c’est-à-dire, couvrir l’actualité nationale et internationale. Mais nous voulons faire mieux en offrant plus de choix aux lecteurs. Nous pensons qu’en ayant le choix, ils le porteront sur le meilleur, et le souhait c’est d’être parmi les meilleurs en termes de qualité d’information. Le tout n’est pas de courir après des scoops dont on n’est pas sûr de la véracité. Il y a des suppléments dans le journal. Le dossier paraît tous les lundis, et il y a un supplément économique le mercredi, et nous prévoyons un supplément communication. Nous avons introduit une rubrique « Confidentiel », pour les informations exclusives de première main. Nous allons mettre un soin particulier à la qualité de l’écriture et à celle de la mise en page. Avec ces éléments, on espère, dans un avenir proche, être parmi les journaux de référence.

Les finances sont souvent le gros problème des entreprises de presse. Comment « L’Actu » compte-t-il survivre ?

Nous sommes dans un contexte économique très compliqué pour les entreprises indépendantes comme la nôtre. Avec un accent sur les illustrations, nous comptons donner une marque précise à notre Société à responsabilité limitée, « New Pages Group », qui, pour l’instant, fonctionne avec quatre associés. Mais la porte est ouverte, parce que le projet a connu beaucoup de sympathie dans sa conception. J’attends que cette sympathie se matérialise en participation. Nous avons choisi d’avoir de l’ambition et de participer au développement du pays en mettant sur pied une entreprise de presse viable. Il faut d’abord essayer de maîtriser ses deux publications, mais nous n’avons pas de limite.

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