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L'Union africaine promeut l'emploi pour la paix à Yaoundé

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L'Union africaine promeut l'emploi pour la paix à Yaoundé
La foire aux réalisations
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Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang a préside jeudi au palais des Congrès, l'ouverture d'une rencontre ministérielle à l'échelle régionale.

Le caractère solennel de la cérémonie, avec son inévitable côté protocolaire, n’a rien perdu de son aspect retrouvailles africaines. Sons et couleurs étaient bien au rendez-vous hier au Palais des Congrès à l’ouverture de la huitième conférence ministérielle de la commission du travail et des affaires sociales (CTAS) de l’Union africaine. En présence de nombreux invités et délégations dont celle du BIT (Bureau international du Travail). Avec, dans le rôle principal, le Premier ministre, chef du gouvernement et, pour la circonstance, représentant du président de la République

M. Philemon Yang a saisi cette occasion pour réaffirmer la place prépondérante de l’emploi dans la stratégie de développement des autorités du Cameroun, cette « Afrique en miniature » qu’il a présentée comme une terre de paix et de dialogue. Ce qui, a-t-il relevé, cadre parfaitement avec le thème des assises de Yaoundé : « promotion de l’emploi pour la cohésion sociale et la croissance inclusive ». Le représentant du chef de l’Etat a mis en exergue la place de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale comme gages indispensables de tout développement durable. Indiquant au passage, l’impérieux devoir pour ceux qui ont en charge de la gestion des affaires publiques d’être attentifs aux préoccupations des plus démunis.

M. Yang a plaidé pour un élargissement de la protection sociale en faveur du plus grand nombre possible, en insistant sur la nécessité, pour y parvenir, de produire toujours davantage et mieux. Réaliste, il a cependant prévenu : les Africains ne sont pas les seuls engagés dans la course au mieux-être, dans un contexte de globalisation triomphante qui ne laisse que peu de chances aux pays économiquement faibles. M Philemon Yang a alors émis le vœu que les assises de Yaoundé donnent lieu à un partage enrichissant d’expériences sur l’emploi et la sécurité sociale afin que soient trouvées les solutions les plus appropriées au chômage des jeunes qui représente une menace pour la paix sociale en Afrique.

Le propos du Premier ministre a ainsi rejoint ceux d’autres orateurs qui l’ont précédé à la tribune – dont le représentant du BIT - d’où il se dégage la nécessité de réconcilier deux visages contradictoires du continent. En effet, M. Charles Dan a mis en évidence une distorsion : si elle a, mieux que beaucoup d’autres régions du monde, su résister à la crise financière qui a secoué l’ensemble des économies de la planète il y a quelque temps, l’Afrique est aussi, paradoxalement, la zone de prévalence par excellence de la pauvreté. De l’extrême pauvreté. Avec entre autres indices négatifs, un secteur informel envahissant, une protection sociale de base inexistante. Les divers intervenants ont alors préconisé que la lutte contre le chômage, à travers une éducation de qualité figure désormais en bonne place dans les programmes de développement de l’Afrique. En vue de garantir la stabilité du continent, de préserver toutes ses chances d’émergence. Sans oublier l’aspiration des peuples à s’exprimer.

Saluée par des applaudissements nourris, la proposition du président de l’organisation panafricaine des travailleurs de voir un Africain occuper à brève échéance le fauteuil de directeur de l’organisation internationale du travail (OIT) dont le siège se trouve à Genève. La huitième session de la CTAS s’achève ce jour.


La foire aux réalisations

L'on découvre des choses sur les stands tenus par des départements ministériels et des institutions spécialisées.

Certains sont là depuis lundi. D’autres ont attendu le clou de l’événement, l’ouverture de la 8e session de la Commission du travail et des affaires sociales de l’union africaine, pour prendre leurs quartiers dans le hall du palais des Congrès. Hier, ils étaient sept au total à avoir effectué le déplacement de Nkol Nyada, pour donner à voir leurs différentes réalisations en matière d’emploi et de sécurité sociale. Il s’agit de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), du Fonds national de l’emploi (Fne), de l’Organisation internationale du travail (OIT), de l’assureur de l’événement, Samiris, et des ministères du Tourisme (Mintour), de l’Enseignement supérieur (Minesup) ; des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).

Les départements ministériels représentés font essentiellement connaître leurs activités relatives à l’emploi, en mettant des données précises à la disposition du grand public. Ainsi, le visiteur quitte les stands du Minesup et de l’Université de Yaoundé II, du reste tenus par des étudiants, édifié sur le système Lmd (licence-master-doctorat), les équivalences de diplômes au Cameroun, l’offre de formation et les institutions privées d’enseignement supérieur autorisées à fonctionner dans le pays, entre autres. De l’avis des jeunes gens présents sur les lieux, l’enseignement supérieur est l’un des secteurs qui forment et recrutent le plus. A travers les concours des écoles professionnelles dont certains donnent accès à la Fonction publique. Dans le stand du Mintour, des affiches, plaquettes et autres dépliants vantent la destination Cameroun. Tandis que les objets d’arts, constituant l’essentiel de l’exposition du Minpmeesa, montrent que l’artisanat est un secteur émergent et porteur.

Lorsqu’on parle d’emploi et de sécurité sociale, l’OIT est certainement incontournable. Avec un bureau à Yaoundé (BIT), l’institution est venu faire connaître ses quatre axes d’intervention : la promotion de la justice sociale à travers le travail décent, les normes dans l’emploi, la protection sociale et le dialogue social. Sa mission actuelle, le travail décent, était le leitmotiv de la présentation. Des statistiques disponibles dans la documentation distribuées ou les affiches déroulées, l’on apprend que : « Le travail tue plus que les guerres, avec 2.200.000 décès chaque année, 100.000 accidents mortels surviennent chaque année sur les chantiers de construction, et les substances dangereuses tuent 438.000 travailleurs chaque année ».

Tout en mettant en exergue du matériel de protection pour les travailleurs (gants, bottes, casques, masques, lunettes, tenues de travail spécialisées…), la Cnps a rappelé les prestations qu’elle sert, au travers des banderoles. Le Fne, quant à lui, a insisté sur ses missions de collecte, traitement et diffusion de l’information sur l’emploi et son Programme d’appui au développement des emplois ruraux (Pader). Six promoteurs d’emploi, anciens chercheurs d’emploi aujourd’hui à l’abri du besoin, sont également venus exposer leurs projets (esthétique, art céramique, artisanat…) dans le stand. Bien des réalités que le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, a découvertes au terme de la partie protocolaire de l’ouverture de la session, en compagnie de l’équipe gouvernementale et des hautes personnalités invitées au palais des Congrès.

Yvette MBASSI-BIKELE


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