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Dossier de la Rédaction

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Consommation: les prix du lait en hausse

La demande mondiale flambe, les cours s’envolent, les consommateurs nationaux grincent des dents.

En l’espace d’un mois, les prix de certains produits laitiers ont connu une hausse qui se situe entre 5 et 10%. Le lait en poudre est pour le moment le dérivé le plus touché. La boîte de 2,5 kg qui coûtait entre 12.000 et 12.500 F, 11.800 F au prix de gros, se vend déjà à 12.800 F au prix de gros et 13.500 F l’unité détaillée. La boîte de 900 g qui coûtait 4.500 à 4.800 F, revient à 5.000 ou 5.200 F et celle de 400 g qui se vendait entre 1.800 F et 2.200 F, coûte désormais 2.500 F. Les commerçants déclarent simplement se mettre à la hauteur des nouveaux tarifaires que leur proposent les fournisseurs. Des fournisseurs qui reconnaissent que les prix appliqués ne sont pas en déphasage avec ceux suggérés. La faute à l’augmentation des prix de la matière première.
Sur le plan mondial effectivement, un nouveau cycle de hausse de prix du lait est en cours. C’est la résultante d'une demande soutenue en Asie et en Russie, et d'une offre insuffisante des principaux fournisseurs du marché mondial. Les aléas climatiques (canicule en Russie, sécheresse en Nouvelle-Zélande) ont sévi, la crise de la mélanine en Asie et les inondations au Pakistan, ajoutés à la crise dans la filière qui a provoqué le découragement de certains producteurs européens, ont fait le reste. La production mondiale a faibli ces dernières années.
Des statistiques montrent que sur les 10 derniers mois, la Chine a augmenté ses importations de poudre de lait de 88%, la Russie a importé 22% de beurre en plus et le Japon enregistre une hausse de 10% de ses importations de fromage. L'Asie, premier producteur mondial, consomme toute sa production et est même déficitaire. Les mêmes statistiques estiment à 20 millions de tonnes le déficit mondial de l’heure. Si les producteurs se frottent les mains, les consommateurs camerounais eux, subissent le contrecoup, en raison d’un marché fortement dépendant de l’extérieur. Il faut toutefois préciser que cette hausse ne touche que les laits en poudre contenus dans les boîtes métalliques. Les prix des sachets (365 g, 185 g et 25 g) ne sont pas concernés.   
Si les prix du beurre, du fromage et du yaourt, restent encore assez stables, ils ne seront fort probablement pas épargnés. Un responsable du Ministère du Commerce estime que s’il s’agit d’une hausse justifiée et non d’une tendance spéculative, le ministère n’a pas vraiment de raison d’intervenir. Le fournisseur ne saurait vendre à perte. A ce niveau, c’est en principe une augmentation de la production nationale qui devrait venir à la rescousse. En 2010, le Cameroun a importé un peu plus de 12.000 tonnes de lait et produits laitiers pour une valeur d’environ 18,2 milliards de F. Une possibilité en or pour les producteurs nationaux de se sucrer, eux aussi.
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