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Dossier de la Rédaction

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Assainissement: la Cité-Verte bientôt sauvée des eaux

La station d’épuration, hors d’usage depuis plusieurs années, est réhabilitation. Des travaux similaires annoncés à Biyem-Assi et Mendong.

Un véritable repoussoir pour automobilistes ! La route principale desservant le lycée de la Cité-Verte en partant de l’entrée Nkolbikok est pratiquement coupée en deux, du fait de la dégradation avancée qui s’étire sur une demi-douzaine de mètres. Sur les cinq dernières années, ce petit tronçon de route a été réhabilité à trois reprises, racontent les riverains. Mais ces cures n’ont jamais tenu que quelques semaines, voire quelques jours. « Le problème, ce sont les eaux usées qui dégoulinent du camp Sic en amont, et arrivent sur la chaussée. Tant que cette situation n’est pas réglée, on pourra arranger la route cent fois, elle se dégradera tout aussi vite », avance M. Edimo, locataire Sic. Pour ne rien arranger, un particulier, faisant fi des proscriptions de la Communauté urbaine, a construit sa villa sur une des emprises des canalisations d’évacuation, contribuant à amplifier les déversements d’eau, avec leurs corollaires d’érosion de la chaussée et d’odeurs nauséabondes. Une situation quasi identique un peu plus haut, au lieu dit « descente Yoyo Bar », où les nids de poule essaiment le bitume sur près d’un kilomètres, et les eaux usées importunent les ménages riverains. Avec une telle pollution, elle n’est plus si verte, la cité.

C’est dans ce contexte d’urgence qu’en février dernier, les travaux de réhabilitation de la station d’épuration de la Cité-Verte, située à quelques encablures du carrefour MEEC, ont été engagés. L’accentuation des dégoulinements dans ce quartier vient en effet du fait que ce dispositif d’évacuation, est hors service depuis plusieurs années maintenant. Vendredi dernier, malgré le temps légèrement pluvieux, les employés de l’entreprise Soprec, chargée de la réalisation des travaux, sont à pied d’œuvre. Certes, avec 30% des délais consommées pour 27% de l’ouvrage réalisé, le rythme de travail est plutôt satisfaisant. Mais comme l’explique M. Cissé, le patron de l’entreprise, « nous avons décidé de mettre le turbo, parce que l’urgence commence à être signalée du côté de Biyem-Assi dont nous devons également conduire les travaux ».

Sur le modèle de ce qui avait déjà été fait à Messa, il est question de remplacer le dispositif électromécanique existant par un lagunage anaérobique, procédé mis en place par l’entrepreneur sénégalais. « C’est une solution bio, qui coûtera pratiquement quatre fois moins cher en termes de réalisation et d’entretien que l’électromécanique. La différence par rapport à Messa étant qu’il y a des cuves en béton qui existent et que nous utiliserons pour contenir la masse d’eau à traiter », explique M. Cissé. Samedi, le délégué du gouvernement auprès de la Cuy est passé visiter le chantier, pour s’assurer de la bonne avancée des travaux. La station réhabilitée devrait être livrée au mois d’août. Il faudra alors, en partenariat avec la Sic, procéder au recurage des vieilles canalisations pour favoriser l’évacuation normale des eaux. Après quoi, deux autres stations sont prévues à Biyem-Assi, l’une au « carrefour caca », et l’autre vers Acacias. Mendong est également annoncée.

EE

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