Le large sourire qu’affichait dimanche dernier Henri Eyebe Ayissi au sortir de la réunion d’évaluation des inscriptions sur les listes électorales tenue en la permanence du parti RDPC de Monatélé en disait long. Le président de la Commission départementale de l’opération des inscriptions sur les listes électorales pour la Lékié venait de pointer un total de 30257 nouveaux inscrits enregistrés sur les listes d’Elections Cameroon (ELECAM) à travers les neuf unités administratives qui composent ce département. «Nous avons déjà fait la moitié du chemin. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nous avons fait 45% et voir plus du chiffre brut. Il reste l’autre moitié brute pour atteindre l’objectif qui nous a été fixé. Nous sommes déterminés à poursuivre notre campagne de sensibilisation. Pour un vote à 100% de Paul Biya, donnons-nous d’abord les inscriptions à 100%», a-t-il déclaré.
Ce succès à mi-parcours revendiqué par Henri Eyebe Ayissi tient non seulement des multiples rencontres avec les différentes forces vives du département, mais surtout de la vaste campagne de sensibilisation lancée en direction en vue de l’établissement gratuit des cartes nationales d’identité aux populations de la Lékié. Un nombre d’inscrits qui aurait pu être revu à la hausse. N’eut été un certain nombre de difficultés rencontrées sur le terrain par les différents comités locaux de sensibilisation. Outre l’absence de postes d’identification par endroits et l’exigence de motivation préalable par certains fils du coin, l’enclavement qui touche certaines unités administratives comme Ebedda, Lobo ou Evodoula ne permet pas encore aux différentes équipes de sensibilisation de sillonner aisément tous les recoins de ce département. D’où le coup de pouce d’une élite de la Lékié qui a mis un véhicule 4x4 à la disposition de l’antenne locale ELECAM d’Obala pour pouvoir descendre sur le terrain.
Le 30 avril 2011 étant retenu comme date butoir d’établissement des cartes nationales d’identité à 2.800 francs, les populations de la Lékié ont chargé le président du comité départemental à plaider auprès de sa hiérarchie pour un report. Afin de permettre au plus grand nombre de citoyens de s’acquitter de ce devoir.
