Après la réaction dans le cadre de l’émission Actualités hebdo de dimanche dernier sur la Crtv sur certaines « dérives » observées dans la presse au Cameroun par le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, il sera encore question de la situation des médias camerounais au cours des travaux du Conseil national de la Communication (CNC) qui s’ouvrent au siège de cet organisme à Yaoundé. Des dérives que l’instance de régulation des médias dénonçait déjà lors de sa session du 12 mai 2010 au sujet du traitement fait par certains médias du décès d’un journaliste. Cette question revient donc sur la table des membres du CNC. Elle sera d’autant plus importante que nous nous situons à la veille d’une échéance électorale importante : l’élection présidentielle prévue au Cameroun. D’où certainement la raison de l’inscription de ce dernier sujet dans l’ordre du jour des travaux du CNC. Le Conseil devant servir de régulateur de la couverture médiatique de cette élection présidentielle, les membres devront sans doute faire des propositions au gouvernement pour une couverture efficace et surtout sans débordement de cette élection.
Il sera certainement aussi question de faire une évaluation de certaines propositions énoncées lors de la dernière session, notamment celle qui a conduit à la reprise sur les antennes et plateaux des médias audiovisuels publics de l’émission « Espace politique » réservée aux formations politiques représentées à l’Assemblée nationale, mais aussi l’évaluation des observations qui avaient été faites sur la couverture des dernières élections tenues les 22 juillet et 30 septembre 2007 au Cameroun.
Le CNC est un organe consultatif placé sous la tutelle du Premier ministre et qui a pour principale mission d’assister le Gouvernement dans, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale de communication. Les travaux de ce jour sont ouverts aux membres titulaires du Conseil et seront conduits par son Coordonnateur, le Pr. Laurent Charles Boyomo Assala.
