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Dossier de la Rédaction

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Deux faussaires aux arrêts à Douala

Ils ont été interpellés dans le cadre d’une affaire de faux cachets de magistrats.


Deux jeunes hommes se trouvent actuellement gardés à la police judiciaire à Bonanjo. Ils sont accusés d’escroquerie, de détention illégale de faux papiers et usage de faux et seront déférés d’ici peu à la prison centrale de New Bell. Thomas, 26 ans, marchand de médicaments au lieu dit « gazon » et Mérimé, 27 ans se sont rencontrés au tribunal de Ndokoti il y a quelques temps. En fait, Thomas s’y trouvait pour une affaire dans laquelle il était mis en cause. Mérimé lui (on le saura plus tard) rode autour de cette instance à la recherche de proies. Il propose donc à Thomas de l’aider. Il dit être bien introduit au tribunal où il connaît la plupart de responsables, à qui il peut remettre « quelque chose » afin d’étouffer l’affaire.

Pour cela, il faut une somme de 2 millions de F pour corrompre les magistrats et autres. Thomas veut échapper au procès qui se profile et finit par trouver les deux millions qu’il remet à Mérimé. Quelque temps après, ce dernier revient à la charge. Il en veut plus. Les juges sont à pied d’œuvre pour étouffer l’affaire, mais seulement l’argent est insuffisant », raconte-t-il. Thomas finit par lui avancer encore quelques centaines de milles. L’escroc lui fournit alors des documents portant le sceau de quelques responsables du tribunal de Ndokoti. Seulement, Thomas apprend par des tiers que son affaire continue d’être lue au tribunal. Il comprend alors que le dossier n’a pas été classé. Arnaqué par Mérimé, il décide de porter plainte à l’escroc au Groupement mobile d’intervention (GMI N°2) à Bonanjo. Les forces de l’ordre découvrent le pot aux roses. Tous les documents sont faux, signés avec de faux noms. Certains portent même la signature de juges du tribunal de Bafoussam. Mérimé est donc interpellé à son domicile qui est aussitôt perquisitionnée par la police. Elle découvre tout un secrétariat, de faux cachets des responsables de quelques tribunaux ainsi que de documents falsifiés.

Ndokoti : écrasée par un train

Une jeune femme d’une trentaine d’années a été tuée par le train dimanche dernier au petit matin au niveau des rails à Ndokoti. Selon les témoins, la dame sortait d’un mariage avec son compagnon. En voulant traverser les rails pour rentrer chez elle, elle a été écrasée par l’engin. Elle est décédée de ses blessures, son corps a été transporté à la morgue de l’hôpital de district de Deido.

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