Les deux institutions fondées par la Première dame ont signé, mercredi, une convention relative à la prévention et la prise en charge du Vih.
A événement spécial, lieu spécial. La salle des conférences du nouveau bâtiment du Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya (Fcb). Les « enfants » de cette grande famille s’y sont retrouvés hier, 20 avril 2011, dans le cadre de la signature de l’accord de collaboration entre la Fcb et le Circb (Centre international de référence Chantal Biya) pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du Vih/Sida. Responsables d’unités spécialisées, chercheurs, techniciens, cadres administratifs… Ils étaient réunis pour formaliser les relations entre « deux frères issus de la même mère ». Des relations qui, du reste, remontent déjà à quelques années et ont porté sur la réalisation de projets communs relatifs à la lutte contre la terrible pandémie et ses corollaires, les maladies opportunistes.
« Je souhaite que l’accord de partenariat formalisé en ce jour soit le début d’une bonne collaboration pour des résultats probants dans la lutte contre les souffrances, leitmotiv des activités de Madame Chantal Biya, notre présidente fondatrice », a déclaré Habissou Bidoung Mpkwatt, Secrétaire générale de la Fcb, accueillant ses congénères. A sa suite, Dr Pierre Joseph Fouda, l’Administrateur du Circb, a déroulé les projets menés en commun avec succès : la lutte contre la tuberculose, la prise en charge d’une cohorte d’enfants ayant bénéficié de tests de résistance et de CD4, entre autres. Des expériences qui ont suscité l’établissement d’un partenariat gagnant-gagnant.
C’est que de par leurs missions respectives, les deux institutions se complètent. Le Circb effectue des recherches et fabrique des armes utiles aux soins des malades du Sida : tests de résistance, surveillance de l’évolution du virus, protocoles de traitement… A travers ses prises en charge des malades, la Fcb use des résultats mis à sa disposition par le Circb et assure le volet communautaire. « Notre but est de vaincre la pandémie et d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement », a affirmé le Dr Fouda.
Du Pr Paul Koki Ndombo, directeur du Centre mère et enfant de la Fcb, l’un des plus grands centres pédiatriques du pays, au Pr Jean Marie Kasia du Centre de chirurgie endoscopique et de reproduction humaine de Yaoundé (Cracerh), en passant par le Dr Nzoume du Centre médical de la Fcb à Meyomessala, toute la fratrie s’est réjoui de cette nouvelle plateforme de collaboration. Celle-ci s’étend notamment sur le renforcement des capacités dans le domaine de la formation, des équipements, du développement des projets de recherches communs, l’exploitation des résultats de recherches. La convention lie le Circb et le Fcb sur une période de cinq ans renouvelables. Aussi, la Sg/Fcb a-t-elle invité les uns et les autres à encore plus de disponibilité pour explorer le vaste champ de recherche qui s’ouvre ainsi. En développant des projets spécifiques propres aux missions de chacun. Il s’agit de susciter encore plus d’espoir chez les personnes vulnérables. Mission à laquelle s’atèle Chantal Biya depuis de nombreuses années.
Mission couronnée de nombreux succès jusqu’ici. Le dernier en date : l’hébergement prochain par le Circb des services du Initiative to Strengther Health Research Capacity in Africa (Ishreca). L’institution, relevant de l’Organisation mondiale de la Santé, était jusque là localisée à Genève en Suisse. La candidature du Circb d’abriter la structure a été retenue face à 39 autres prétendants.
