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Dossier de la Rédaction

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Des suspects militaires et civils interpellés dans l'affaire du Braquage d' Ecobank

Le ministre de la Communication a fait le point de la situation face à la presse jeudi dernier à Yaoundé.


Un mois après le braquage de l’agence Ecobank de Bonabéri à Douala par des malfrats lourdement armés, le ministre de la Communication a fait le point de situation face à la presse jeudi dernier dans la salle des conférences de son département ministériel. Issa Tchiroma Bakary a apporté des précisions sur la suite de cette affaire dans laquelle des suspects militaires et civils ont été interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte.

Sur le bilan au moment de l’attaque du 18 mars 2011

L’on a dénombré cinq morts et huit personnes blessées du seul fait des malfaiteurs et une importante somme d’argent emportée.

Sur la réaction des Forces de défense et sécurité

Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, elle s’est faite à deux niveaux. D’abord au moment de l’attaque avec la battue qui a été organisée. Au cours de celle-ci, deux suspects ont été interpellés. Puis en haute mer. Le 19 mars 2011 dans la matinée, « au voisinage du champ pétrolifère du Rio del Rey, une patrouille du Bir-Delta composée de deux embarcations, agissant dans le cadre du dispositif d’alerte maximale mis en place à la suite de l’attaque, repère deux embarcations suspectes de couleur bleue et verte naviguant à très grande vitesse, de l’Est vers l’Ouest ». Une poursuite est aussitôt engagée en vue de l’interception des deux embarcations. « Leurs occupants ont instantanément ouvert le feu ». Les éléments du Bir-Delta prendront progressivement le dessus. « Les pirates de l’embarcation verte sont neutralisés. Celle-ci est détruite et récupérée ».

« L’équipe conduite par le lieutenant Youssouf Mahamat Bahar, de regrettée mémoire, accentue la pression sur l’embarcation bleue ». Le tireur de la mitrailleuse ayant été touché, il est remplacé immédiatement par le lieutenant Youssouf. Mais la proximité de la frontière maritime empêche la progression. Touché lors de l’échange, le lieutenant Youssouf Mahamat succombera à ses blessures. Le bilan de l’accrochage indique du côté ennemi, « 18 tués dont les 11 de l’embarcation verte ; une embarcation rapide avec deux moteurs de 90 cv saisie ; plusieurs effets vestimentaires, des denrées alimentaires et effets vestimentaires et 10 téléphones portables de différentes marques saisis ». Du côté des forces de défense et de sécurité : « un officier décédé des suites de blessures ; 4 militaires blessés ; deux embarcations endommagées ».

Sur les corps des personnes tuées

Le ministre de la Communication a indiqué qu’au 19 avril dernier, six corps sont remontés à la surface du côté camerounais

Sur la réaction du gouvernement

« Sur Hautes instructions du chef de l’Etat, une mission interministérielle conduite par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et comprenant entre autres le Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), le Directeur général de la Recherche extérieure (DGRE), le chef d’Etat-major des Armées, le chef d’Etat-major de la Marine, le Directeur central de la Coordination à la gendarmerie nationale, s’est rendue le 19 mars 2011 sur les lieux du drame afin d’évaluer la situation et apporter le réconfort aux familles des victimes et aux responsables d’Ecobank » ;

« Par un communiqué signé le 22 mars 2011 du ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, le chef de l’Etat a adressé ses félicitations et ses encouragements aux forces de défense et de sécurité » ;

Le 31 mars 2011, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a présidé la cérémonie de levée de corps du lieutenant Youssouf Mahamat Bahar qui a été élevé à titre posthume au grade de lieutenant 1er échelon et décoré de la Croix de la valeur militaire à titre posthume.

Sur les suites de cette affaire

« Sur hautes instructions du chef de l’Etat, une enquête a été ouverte par la Légion de gendarmerie du Littoral. L’exploitation des effets saisis, et notamment les téléphones portables ayant appartenu aux assaillants abattus a déjà permis l’interpellation de certains personnels de nos forces de défense et d’autres personnels civils fortement soupçonnés d’avoir participé au braquage. En outre, une piste plus nette se révèle sur la destination d’une partie des fonds emportés ».

Le ministre de la Communication a par ailleurs indiqué que « toutes les personnes militaires ou civiles dont la responsabilité, aussi moindre soit-elle, sera définitivement établie, seront déférées devant les instances judiciaires compétentes, sans préjudice, pour les militaires, des mesures réglementaires ».

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