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Dossier de la Rédaction

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Les polices d’Afrique centrale en concertation contre la Cybercriminalité

Une réunion spécialisée sur le phénomène se tient depuis mardi au bureau régional Interpol à Yaoundé.


Il n’y a plus de frontières entre Africains, Américains ou Européens grâce à Internet ou au téléphone. Avec les autres moyens de communication, il est devenu facile de dialoguer avec une connaissance où qu’elle se trouve dans le monde. Mais à côté de cet aspect purement avantageux qui bat en brèche la lettre écrite, il y a tout de même des inconvénients. Premier sur le banc des accusés : la cybercriminalité, comprise comme l’ensemble des infractions pénales commises via les réseaux informatiques, notamment, sur Internet. « C’est une préoccupation en Afrique. Le phénomène existe. Mais à l’heure actuelle, nous avons du mal à récolter les informations sur les faits constatés, élucidés ou non dans notre sous-région », indique, Marcel Yves Mapangou Moussadji, Officier régional chargé de la cybercriminalité dans la sous-région.

C’est donc pour diagnostiquer le phénomène et ses effets en Afrique centrale, promouvoir l’échange d’idées, d’opinions et d’expériences entre les acteurs, susciter l’élaboration et l’harmonisation des réglementations en matière de lutte contre la cybercriminalité dans les pays de la sous-région, qu’une réunion spécialisée sur la cybercriminalité en Afrique centrale, que se tient depuis hier et ce jusqu’à demain, au bureau régional Interpol pour l’Afrique centrale à Yaoundé. Présidée par le chef de cet organe, Emmanuel Assama, elle regroupe les représentants des services chargés de l’application de la loi (police gendarme) et certains fonctionnaires de l’Agence de régulation des télécommunications (Artel), du Congo Brazzaville, Cameroun, République centrafricaine et du Tchad. Y sont également représentés : le Délégué général à la Sûreté nationale du Cameroun, la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), le groupe d’action contre le blanchiment d’argent (Gabac) et l’Union internationale des télécommunications (Uit).

Durant trois jours, comme l’explique Marcel Yves Mapangou Moussali, chaque pays va présenter sa situation et le mode opératoire des cybercriminels constaté. Ensemble dit-il, ils vont diagnostiquer, élaborer des recommandations et essayer de créer dans chaque pays, une sorte de synergie entre les hommes de loi, les administrations en charge de réguler les télécommunications et les fournisseurs d’accès Internet (Fai). Ceci dans le but de trouver des voies et moyens pour protéger les citoyens de ce phénomène grandissant, qu’est la cybercriminalité.

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