Méta données, analyse documentaire, indexation. Ces termes et bien d’autres sont servis depuis hier à une vingtaine de séminaristes réunis dans les locaux de l’Institut de la gouvernance numérique universitaire à Yaoundé. Les apprenants, venant du ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), des huit universités d’Etat et d’universités privées, sont trempés dans le bain de l’archivage numérique. Il est question de les amener à « rentrer dans le processus de numérisation des documents (…) de les familiariser avec une solution informatique existante », et plus simplement avec le concept même d’archivage numérique, selon le chef de la cellule informatique du Minesup, Yves Emvudu.
Le séminaire, organisé par le Minesup avec l’appui de l’entreprise Koossey Technology, s’adresse à des formateurs, comme l’indique son intitulé. Les participants sont donc des enseignants en filière documentation, des responsables de service courrier ou archives. Entre autres notions, ils ont été édifiés sur la gestion électronique des documents – censée améliorer les choses en la matière. Selon une allocution du Minesup délivrée par Yves Emvudu, les techniques de gestion des ressources documentaires et des archives, ainsi que la connaissance des outils nouveaux d’archivage numérique constituent, pour les étudiants, des atouts importants. « La mise en place de ces nouveaux outils de travail dans nos différentes administrations est un des éléments de modernisation de l’administration publique prescrite par le président de la République dans le document de stratégie nationale de développement des Tic au Cameroun », a-t-il ajouté.
