L’implication des partenaires privés dans le développement des infrastructures s’impose désormais à tous les pays, notamment ceux d’Afrique, comme le nouveau mode de financement à adopter. Dans le domaine des transports où les investissements sont lourds, le partenariat public-privé (PPP) semble être plus qu’une nécessité, mais un besoin urgent. C’est ce qui justifie les trois jours consacrés à la réflexion sur les partenariats public-privé dans le domaine des transports en Afrique. Les experts réunis dans le cadre des rencontres africaines francophones des PPP se séparent aujourd’hui à Yaoundé, après trois jours de débats intenses sur les voies et moyens d’assurer une réelle appropriation de ce concept par les pays africains de la zone francophone. Au travers des conférences-débat et des exposés sur les différents aspects du transport (routier, ferroviaire, maritime et aérien), les experts africains de la zone francophones, se sont imprégnés des réalités du secteur, pour pouvoir proposer des recommandations qui cadrent avec le contexte africain.
Les conclusions de leurs échanges sont attendues aujourd’hui. Elles feront suite à des débats fructueux sur des sujets aussi variés que la capacité des PPP à répondre au besoin en infrastructures de transport dans les pays d’Afrique francophone et les différents outils pouvant être mis en place par l’Etat pour favoriser le développement des PPP et apporter des garanties. Pour ce qui est du cas du Cameroun, ces recommandations viendront renforcer le cadre légal et réglementaire spécifique aux PPP mis en place depuis 2006. Avant la clôture, prévue aujourd’hui, les experts vont se pencher sur les enjeux des projets urbains dans le domaine des transports.
