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Dossier de la Rédaction

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Quand la télé laisse froid

La 2e édition des Rencontres audiovisuelles de Douala (Rado) tenue la semaine dernière n’a pas drainé foule. La 2e édition des Rencontres audiovisuelles de Douala (Rado) s’est tenue du 19 au 23 avril, presque dans l’indifférence du public de la capitale économique. Le choix du site de l’évènement, la Maison du parti à Bonanjo, quartier administratif, y était-il pour quelque chose ? Peut-être. « L’un de nos objectifs en organisant ces rencontres, c’est d’amener la télévision vers le public. La prochaine fois nous allons pour un moment le laisser de côté puisqu’il ne nous a pas suivi cette année, pour nous concentrer sur la professionnalisation en réglant les problèmes techniques des professionnels », déclare Rémi Atangana, président du comité d’organisation des Rado. Pourtant, durant ces 4 jours, les Rado ont servi de lieu de rencontre et d’échanges aux professionnels de la télé de divers horizons. « Il y a un constat fort sur le paysage audiovisuel africain. L’Afrique n’a pas tous les moyens pour produire ses propres images. Ensuite la plupart des télévisions africaines représentent la culture étrangère. Il faut repenser à la fois le mécanisme de financement du paysage audiovisuel africain et le fonctionnement de nos chaînes de télévision », pense Rémi Atangana.

Aussi, les Rado s’attellent depuis quelque temps à la mise en œuvre d’un fonds en ce qui concerne la production audiovisuelle pour consolider ce paysage audiovisuel africain. De même, elles veulent consolider un espace de distribution des œuvres africaines. A cet effet, la banque d’images d’Afrique centrale ouvre ses portes en juin. Cependant, d’après les organisateurs des Rado, cette tâche est ardue, vu la quasi-disparition des sociétés de distribution de films, consécutive à la fermeture des salles de cinéma. Sur le plan des productions locales exposées, les professionnels du secteur notent une amélioration en termes de qualité technique, même si des problèmes de calibrage subsistent encore.

Par ailleurs, la compétition TV des Rado, cadre d’expression et de promotion destiné aux productions audiovisuelles parlant de l’Afrique ou réalisées par les Africains, a vu la consécration de Lionel Meta, lauréat du « Totem d’or » pour son court-métrage « La métaphore du manioc ». Il a du reste enlevé le Grand prix d’or au Festival international du court métrage d’Abidjan (Fica) édition 2010. Une distinction qui prouve, selon les promoteurs des Rado, que les programmes africains méritent d’être diffusés sur nos télévisions.

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