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Dossier de la Rédaction

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Le volet « palu » de l’accusation s’ouvre dans l'Affaire Olanguena

Lors de la suite des débats mercredi, le dernier témoin du volet Sida a cédé la place à un nouvel intervenant.


Après deux suspensions successives pour composition régulière de la collégialité, le tribunal de grande instance du Mfoundi a repris les audiences hier, dans l’affaire Olanguena. Et pour l’occasion, il était question de terminer la cross examination de Dissack Delon, dernier témoin de l’accusation pour ce qui est du volet Sida. Tel que contenu dans le rapport de la mission du Contrôle supérieur de l’Etat.

Après de brèves questions de la défense, le ministère public a de nouveau interrogé le témoin, remettant quelque peu en question ses déclarations. Le procureur de la République a par exemple relevé des contradictions entre les conclusions du rapport qui lavent de tout soupçon Rose Shia, alors coordonateur provincial de lutte contre le sida, et les annexes du document qui font état d’un gap significatif entre les sommes d’argent décaissées et les justificatifs. L’insuffisance du temps imparti à la mission effectuée à Buea (une journée de samedi) a également été notée. A la suite des réponses apportées par le témoin, le président de la collégialité, Marie Nomo Zanga, était prête à poursuivre l’audience avec le premier témoin du volet paludisme.

Cependant, l’un des accusés concernés par ce volet n’était pas accompagné de son conseil. Et la demi-heure de suspension n’a pas permis à Me Djeugoue de rejoindre l’accusé Onana Belibi la salle d’audience. L’audience a donc été à nouveau suspendue jusqu’au 4 mai prochain, pour respecter les droits de la défense.

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