Vainqueurs de l’Egypte jeudi en demi-finales aux tirs au but (4-2), les Lionceaux affronteront le Nigeria en finale lundi prochain.
Après 2009 au Rwanda, le Cameroun disputera la finale de la 17ème édition de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans lundi prochain en Afrique du Sud. Les Lionceaux ont éliminé hier les juniors égyptiens aux tirs au but (4-2). Le match qui a connu des prolongations s’est achevé sur un score vierge. L’épreuve des tirs au but a été bien négociée par les juniors camerounais. Komguep Efala, gardien de but et capitaine de la sélection camerounaise, a repoussé le premier tir au but égyptien, avant que le second tireur des Pharaons ne mette le cuir sur le poteau. Le tir décisif de Yaya Banana s’est écrasé sur la transversale avant que le ballon n’échoue dans les filets. Le joueur de l’Espérance de Tunis reprenait ainsi l’exercice. Quelques minutes plus tôt, Kom Franck, deuxième tireur camerounais avait également repris son tir. Deux décisions qui n’ont pas plu aux Egyptiens. L’arbitre central et ses juges estimaient que le portier égyptien n’avait pas respecté sa ligne. Les images vidéo confirmaient effectivement la justesse des délibérations du corps arbitral conduit par Cordier Adam, de nationalité tchadienne.
Le Cameroun sera opposé au Nigeria en finale. Les deux équipes s’étaient déjà croisées en match de poule. Le Cameroun avait remporté la partie (1-0). Lors de la première demi-finale, le Nigeria a dominé le Mali (2-0). Le Nigeria a déjà remporté à cinq reprises cette compétition. Le Cameroun, lui, n’a soulevé le trophée qu’une seule fois en 1995. Martin Ndtoungou Mpilé et ses poulains ont ainsi atteint l’objectif qu’il leur a été assigné. L’équipe qui se hisse en finale est également, comme les trois autres demi-finalistes (Egypte, Mali, Nigeria), qualifiée à la Coupe du monde juniors prévue du 29 juillet au 20 août prochain en Colombie.
Une mention spéciale peut être décernée à Komguep Efala, le gardien de but camerounais, calme et impérial. La défense, dirigée par Yaya Banana, reste le maillon fort des Lionceaux qui n’ont inscrit jusque-là que trois buts. Le staff technique a donc trois jours pour régler les automatismes, notamment la liaison entre les milieux de terrain et les attaquants. En se qualifiant pour la finale, les Lionceaux qui font montre d’un « Fighting Spirit » exemplaire redonnent ainsi le sourire aux amateurs du football camerounais qui expose à la vitrine de cette Can son formidable potentiel.
