Le but est de mettre en place un réseau de travail pour faciliter le traitement des dossiers émanant de l’Agence de promotion des investissements (API) dans ces administrations. Car, faut-il le préciser, les activités de l’API sont transversales et dépendent de plusieurs départements ministériels. Et la mission de service public de cette structure l’engage à faciliter les échanges d’informations relatives à la réglementation et d’autres questions portant sur les investissements. C’est pourquoi Martne Angeline Minja, son directeur général, explique que « des dispositions doivent à cet effet être prises pour que nos dossiers soient traités dans les délais et avec toute la transparence possible ».
Les points focaux de l’API astreints à cette tâche seront avant tout, des facilitateurs. Cela signifie que, dès lors que l’API dépose son dossier dans un département ministériel donné pour requérir un avis technique, il faut que le point focal désigné s’assure que le dossier est traité dans les délais. Il veille à ce que toutes les informations requises soient fournies. Il peut aussi arriver que le point focal représente l’API dans des domaines spécifiques concernant son ministère.
A la faveur de cette rencontre avec les points focaux, la CNUCED, le PNUD et la Coopération française ont présenté le projet de E-Regulations qu’ils proposent à l’API. Il s’agit d’un service d’information en ligne, qui a été dévelopée par le CNUCED et mis en place au Cameroun avec le soutien du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie et de l’artisanat.
Le service d’information en ligne pour permettre aux entreprises et aux entrepreneurs de comprendre les règles et les procédures administratives à partir des installations informatiques. Pour l’Api dont la mission est de promouvoir l’investissement, c’est un outil de travail important qui permet d’emblée de susciter la confiance des investisseurs, leur expliquer les règles du jeu, et leur montrer à travers un service d’information en ligne, les différentes étapes auxquelles ils vont être confrontées, les documents à apporter, les pièces qu’ils vont devoir retirer pour créer l’activité économique. C’était la principale attraction de cette rencontre qui a eu pour cadre l’hôtel Hilton de Yaoundé.