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Paul Biya parmi les fidèles à la béatification de Jean Paul II

Index de l'article
Paul Biya parmi les fidèles à la béatification de Jean Paul II
Jean Paul II est Bienheureux
Jean Paul II est Bienheureux
Audiences présidentielles à Rome
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Le président de la République et Mme Chantal Biya présents dimanche à la place Saint Pierre au Vatican.



Aux premières loges des parvis de la basilique Saint Pierre de Rome, places réservées aux dignitaires de ce monde invitées à la cérémonie, le président Paul Biya, son épouse et sa suite étaient présents à la messe pontificale de béatification du Pape Jean Paul II .Le couple présidentiel est arrivé en Italie samedi dernier en fin de journée à bord d’un aéronef spécialement affrété pour ce déplacement. Il a été accueilli à la base militaire aérienne de Rome par Mgr Jean Pierre Briard de la préfecture de la Maison pontificale, Antoine Zanga, ambassadeur du Cameroun au Vatican et Dominique Awana Essama, ambassadeur du Cameroun en Italie. Après avoir parcouru la cinquantaine de kilomètres entre la base aérienne militaire et la ville de Rome, c’est sous les ovations de plusieurs groupes de Camerounais dont plusieurs religieux, arborant tantôt le drapeau national tricolore tantôt le pagne du parti au pouvoir le RDPC, que le couple présidentiel a pris ses quartiers à l’Hôtel Rome Cavalieri, au terme d’un bain de foule chaleureusement applaudi. Parmi les dignitaires de l’Eglise, la présence de Mgr Jan Ozga, évêque du diocèse de Doumé-Abong Mbang et représentant de la conférence épiscopale du Cameroun (originaire de Pologne comme le Pape Jean Paul II), n’est pas passée inaperçue. Non plus celle du père Humphrey Tatah Mbuy,l’un des seize prêtres ordonnés par le Pape Jean Paul II à la place de l’immeuble Etoile à Yaoundé lors de sa première visite au Cameroun en 1985.Des seize prêtres, selon le père Humphrey qui vient d’achever des études de communication sociale dans une université vaticanne, il reste douze en service, trois ayant déjà effectué le grand voyage tandis que un a renoncé à son engagement.

Dimanche matin, le couple présidentiel est arrivé à la place Saint Pierre vers 9H30, accompagné de plusieurs autres membres de la délégation camerounaise. Sous les tentes attenantes ont également pris place plusieurs dignitaires de ce monde dont une dizaine de chefs d’Etat ou de gouvernement.

La messe achevée, tous les dignitaires, à la suite du Saint Père Benoît XVI, se sont rendus à l’intérieur de la basilique Saint Pierre Apôtre où le cercueil du pape Jean Paul II, retiré depuis deux jours des grottes du Vatican, reposait sur la tombe de Saint Pierre. En ce lieu dans une atmosphère pleine d’émotion et de ferveur chrétienne, le président Paul Biya et son épouse se sont inclinés devant le cercueil en bois de chêne, simple et apparemment intact, de Jean Paul II, le Bienheureux. Un hommage empreint de dignité, peut-être de dévotion, sans doute de reconnaissance pour le Pape

Jean Paul II qui a visité deux fois le Cameroun (1985 et 1995), qui a su apprécier l’exemplarité de ce pays africain varié géographiquement, divers dans sa population, multiple dans ses confessions religieuses et, somme toute, en paix avec lui-même et avec les autres pays.

Avant de regagner sa résidence, le président Paul Biya s’est brièvement entretenu avec le cardinal Christian Tumi venu saluer le couple présidentiel au terme d’une cérémonie de béatification à laquelle Son Eminence a participé aux côtés de 156 autres Cardinaux.


Jean Paul II est Bienheureux

Le pape Benoît XVI a présidé le 1er mai, dimanche de la « Divine Miséricorde », la messe solennelle de béatification de son prédécesseur.

La foule des fidèles chrétiens rassemblés à la place Saint Pierre avait clamé ,voire réclamé, avec une insistante ferveur, le jour des funérailles solennelles du Pape Jean Paul II le 8 avril 2005 après son décès survenu le 2 avril de la même année, à 21h37 au Vatican , à 84 ans : « Santo Subito » ou « Saint tout de suite ».Elle est venue de tous les coins du monde participer à la cérémonie couronnant son vœu exaucé :la béatification du Pape Jean Paul II .Plus d’un million de fidèles dimanche dernier sur la place Saint Pierre et les rues environnantes où des écrans géants relayaient la cérémonie,157 cardinaux dont le Camerounais Christian Tumi,700 évêques dont Mgr Jan Ozga du diocèse de Doumé Abong Mbang représentant la conférence épiscopale du Cameroun, plus de 3000 prêtres et religieux, des patriarches, des dirigeants du monde dont le chef de l’Etat Paul Biya, sans omettre, pour leur rôle de relais et d’analyse de cet évènement mondial, près de 3000 journalistes accrédités par le Vatican dont une douzaine de Camerounais.

Depuis vendredi, des milliers de fidèles se pressaient déjà vers la place Saint Pierre fleurie sur les bords des parvis. Un portrait géant du pape Jean-Paul II trône en bonne place, tandis qu’une galerie d’images retrace, à la lumière de quelques traits saisissants, les principaux moments de son pontificat .Sous les images, une banderole rappelle les paroles mémorables du Pape Jean Paul II : «N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ.» La dévotion a commencé, avec d’autant plus d’enthousiasme que le cercueil de Jean Paul II, extrait des grottes vaticanes, repose sur le tombeau de Saint Pierre à l’intérieur de la basilique éponyme. Tout autour de l’enceinte du Vatican, les commerçants, pas ceux « du Temple», ont approvisionné leurs étals de tous les objets de piété vendus au prix fort, parfois dix fois plus que d’ordinaire, selon un diplomate qui semble s’y connaitre.

Dimanche 1er mai, avant même que le jour se lève et malgré le froid pour un non habitué (10 degrés au maximum), il n’y a plus d’espace libre à la place Saint Pierre Nombreux sont -ils qui ont dormi là. Les « carabinieri », forces de l’ordre italiennes et les gardes suisses canalisent tous les participants avec doigté pour éviter tout débordement. Les handicapés aussi ont leur place.

Après une procession de cardinaux, d’évêques, de patriarches des autres églises d’obédience chrétienne catholique, l’arrivée du Pape Benoît XVI, juché sur sa papamobile, entouré de gardes suisses et de cérémoniaires, suscite des applaudissements nourris. Le chœur qui chante en latin distille déjà une musique de recueillement et de jubilation. Quand le Saint Père a pris place sur le trône et les cardinaux sur leurs sièges, la messe de béatification commence à10H précises. Le maître de la cérémonie demande aux fidèles de ne plus applaudir mais d’agiter les drapeaux pour manifester la joie. Le silence est alors total .Grâce aux hauts –parleurs, la voix du pape est audible partout.

Dans son homélie, Benoît XVI rappelle que lors des funérailles de son prédécesseur, les participants sentaient flotter déjà le parfum de sa sainteté et les fidèles manifestaient leur vénération pour lui. « Voilà pourquoi j’ai voulu, dit-il, tout en respectant la règlementation en vigueur de l’Eglise, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. » Et d’ajouter aussitôt que le jour tant attendu est arrivé : Jean-Paul II est Bienheureux. Le silence est déchiré par une salve d’applaudissements. Pour le pape Benoît XVI, son prédécesseur a reçu de Dieu comme don la béatitude de la foi pour l’édification de l’Eglise du Christ. Partout où il est allé, Jean-Paul II a rappelé avec force, souligne-t-il, la mission de l’Eglise pour la vocation élevée de la vie chrétienne, à la sainteté. « En un mot : il nous a aidés à ne pas avoir peur de la vérité, car la vérité est garantie de liberté. »

Avant de conclure la messe par une bénédiction solennelle, le pape Benoît XVI a adressé un message en guise d’appel à tous les participants : « que la vie et l’œuvre du Bienheureux Jean-Paul II soit source d’un engagement renouvelé au service de tous les hommes et de tout l’homme. »



Jean Paul II est Bienheureux

La béatification désigne l’acte de l’autorité pontificale (le pape) par lequel une personne défunte est élevée au rang des Bienheureux. Elle est un préliminaire à la canonisation. Celle-ci désigne l’acte par lequel le pape inscrit le Bienheureux sur la liste officielle des Saints. Les actes de béatification et de canonisation ont pour objectif de proposer en exemple aux chrétiens le témoignage édifiant d’un membre défunt de la communauté des croyants en Jésus Christ et en même temps d’autoriser ou de prescrire un culte public en son honneur. Celui-ci se manifeste par l’attribution d’un jour de fête au calendrier avec honneur plus ou moins solennel rendu au saint ou au bienheureux pendant l’office et la messe du jour de sa fête. Il se traduit aussi par la possibilité d’exposer ses images et ses reliques dans les Eglises.


Procédure

La béatification, comme la canonisation, est décidée au terme d’une procédure rigoureusement codifiée. Celle-ci a évolué au fils des siècles, mettant l’accent sur les règles claires pour éviter les abus. En instituant une réforme avec la constitution apostolique du 25 janvier 1983 (Divinus Perfectionis Magistrer) le pape Jean Paul II a voulu simplifier la procédure et y associer davantage d’évêques.

Il s’agit d’un procès canonique. En premier lieu est engagé une enquête approfondie confiée à l’évêque diocésain. Suit une décision papale après un examen minutieux du dossier par un organisme spécialisé du Saint-Siège appelé la Congrégation pour les causes des saints.

L’évêque diocésain qui prend l’initiative de la demande de béatification ou de canonisation ou qui en est saisi par un fidèle ou un groupe de fidèles chrétiens a pour mission de recueillir et d’examiner les preuves avancées en faveur de cette cause. Celle-ci a un avocat, le postulateur de la cause, choisi par celui ou ceux qui ont introduit la cause. L’évêque diocésain de son côté recourt aux experts (théologiens), il fait entendre les témoins ; il fait examiner les écrits de la personne proposée pour la béatification. S’il y a lieu, il fait procéder à une enquête sur son martyre, sur ses vertus chrétiennes, sur les miracles avancées comme preuves. Une fois l’enquête achevée, le dossier avec les conclusions de l’évêque, est transmis à Rome.


Critères

Ils sont de deux ordres pour aboutir à une béatification ou une canonisation : le rayonnement spirituel du serviteur de Dieu après sa mort, signe de sa participation à la sainteté divine et assurance de l’accessibilité et de la bienfaisance de son exemplarité pour le peuple de Dieu ; les miracles pouvant lui être attribués revêtent à ce titre une grande importance. Quant aux vertus chrétiennes, elles sont la marque de la foi vivante et la preuve de l’accessibilité de la sainteté à l’homme. Mais la béatification comme la canonisation, est un don de Dieu et pas du tout un certificat d’excellence conquis dans une compétition humaine.


La décision

Le dossier est dès lors transmis par le pape à la congrégation pour la cause, des saints, instituée par le pape Paul VI en 1965. Il s’agit d’un collège de cardinaux et d’évêques. Celui-ci dispose de rapporteurs et de consulteurs (historiens, théologiens, médecins). Intervient aussi le « promoteur de la foi » qui ne doit rien laisser dans l’ombre. On l’appelle « avocat du diable ». Après délibération, la congrégation se prononce par des votes sur tous les critères. Le dossier est dès lors transmis au pape pour la décision finale.


ESSAMA ESSOMBA


Audiences présidentielles à Rome

Dans la Sala Bernini, Paul Biya a reçu en premier lieu le Pr. Vittorio Colizzi, directeur scientifique du Centre international de Référence Chantal Biya. Après trente minutes environ d’entretien avec le chef de l’Etat, le chercheur a confié à la presse sa joie d’avoir échangé avec son illustre hôte au lendemain de la béatification de Jean-Paul II. Le chef de l’Etat et son hôte ont évoqué les domaines de la science et de la santé devant permettre au CIRCB de se développer toujours davantage pour le service humanitaire qui est sa vocation. Ainsi beaucoup de médecins camerounais formés en Italie pourraient apporter leur contribution.

Le chef de l’Etat a reçu en second lieu une délégation de la communauté de Sant Egidio, conduite par le Pr. Mario Giro, responsable des relations internationales et chef médiateur de la communauté. Celui-ci a fait état des activités de la communauté, créée en 1989 et comptant plus de 1000 membres, dont plusieurs Camerounais. Il y a lieu de rappeler que cette communauté a contribué à faire revenir la paix au Mozambique à la faveur des négociations entre le pouvoir et l’opposition. L’audience qui a duré environ quarante cinq minutes a été l’occasion d’évoquer la lutte contre le sida au Cameroun où la communauté possède un centre de lutte à Dschang et bientôt un autre à Yaoundé.

Audiences de la première dame

Mme Chantal Biya quant à elle, a reçu dans la Sala Tevere une délégation de quatre religieuses du Cameroon Religious Group, association relevant des institutions du Saint-Siège, conduite par la Révérende sœur Thérèse Martin Ngueme de la congrégation des Filles de Marie. Selon la Sœur Thérèse Martin, la première dame a été très sensible aux remerciements et aux encouragements à elle adressés pour toute son œuvre humanitaire. La Cameroon Religious Group a aussi fait particulièrement mention des graves accidents de la route qui endeuillent régulièrement les familles camerounaises pour souhaiter que des solutions appropriées puissent y être trouvées. Les religieuses ont enfin évoqué avec la première dame le retour au pays natal pour celles qui sont étudiantes ou stagiaires.

Par ailleurs, le directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Martin Belinga Eboutou a reçu au nom du chef de l’Etat une délégation de seize religieux du Cameroon Religious Group délégation conduite par le Père Jean Bertrand Etoundi, prêtre.




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