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Dossier de la Rédaction

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Liberté de la presse: le Mincom face aux femmes journalistes

Issa Tchiroma a répondu aux questions de ces professionnelles des médias hier à Douala.


D’entrée de jeu, Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication, a annoncé ce débat comme un prolongement de la Journée internationale de la Femme, bien que perçu autrement par les panélistes. C’est que le Mincom a eu en face de lui hier à Douala, dans le cadre des manifestations marquant la journée internationale de la liberté de la presse, un parterre de femmes journalistes. Issues des médias tant privés que publics et basées dans différentes villes du pays. Et pour l’occasion, divers sujets ont été abordés, en toute liberté.

Sous la coordination de Adèle Mbala Atangana, le débat a tourné entre autres autour du thème de la journée, « médias du 21e siècle, nouvelles frontières, nouveaux obstacles ». Et pour Issa Tchiroma, il n’y a plus de frontières dans ce secteur, depuis l’avènement de l’Internet. Même si ce précieux outil, mal utilisé, entraîne des dérives parfois incontrôlables telles que la violation de l’intimité et de l’intégrité des personnes. D’ailleurs le Mincom a annoncé l’organisation d’une traque contre les cybercriminels.

Pour ce qui est de la liberté de la presse, Issa Tchiroma a redit sa satisfaction de savoir le Cameroun si riche en organes de presse où tout le monde peut dire ce qu’il veut à condition de respecter la déontologie, la dignité humaine et l’intégrité et la stabilité de l’Etat. Des questions tels que le Conseil national de la Communication, dont le mandat a expiré, l’application de la convention collective, la tolérance administrative dans la délivrance des licences d’exploitation, l’aide publique à la communication privée, etc. ont été soulevées. Mais le Mincom a aussi eu l’occasion d’évoquer sa question de leader d’un parti politique qui est encore en apprentissage de la gestion du pays, pour conquérir le pouvoir en temps opportun. Et à ceux qui le taxent d’hypocrite parce qu’il a changé de discours en direction du pouvoir en place, il répond : « Je suis sincère et je l’ai toujours été parce que j’ai eu le courage de me remettre en question. J’ai cru que j’étais dans la vérité et dès que j’ai compris que ce n’était pas le cas, j’ai changé ma position ».

Cette rencontre, qui a eu lieu dans les jardins du Sawa Hôtel, a été animée par les journalistes membres de l’association Journalistes d’actions, femmes de cœur, que préside Jeanine Fankam. Laquelle association a saisi la perche de ce débat pour proposer au Mincom l’institution d’une prime à l’excellence pour les journalistes camerounais, à remettre le 3 mai, histoire peut-être de créer une saine concurrence et tirer la presse nationale vers le haut.


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