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Journalists Under the Spotlight - Liberté de la presse: Les conditions du sursaut en débat

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Journalists Under the Spotlight
Liberté de la presse: Les conditions du sursaut en débat
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Liberté de la presse: Les conditions du sursaut en débat

A l’occasion de la journée de la liberté de la presse, le Mincom a présidé la cérémonie de lancement des manifestations hier à Douala.

«Vous êtes désormais les gardiens de la paix, de la cohésion sociale, du vouloir vivre ensemble des Camerounais, à travers votre plume… » Tel est en résumé le message que le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary a adressé aux hommes et femmes de medias hier, au Castel Hall de Bonapriso, à l’occasion du lancement des festivités de la journée internationale de la liberté de la presse. Thème de la célébration : « Médias du 21è siècle : nouvelles frontières ». Une cérémonie tenue en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Robert Nkili, du ministre délégué à la présidence de la République, chargé des Relations avec les Assemblées, Grégoire Owona, le directeur adjoint du Cabinet civil de la Présidence, Joseph LE, et le gouverneur du Littoral, Faï Yengo Francis…

Dans son discours, Issa Tchiroma a rappelé les mutations profondes intervenues dans le secteur de la communication depuis plus de deux décennies. A ce jour, a-t-il signalé, le Cameroun compte près de 15 chaînes de télévision, plus de 600 organes de presse écrite, 500 entreprises de télédistribution, une centaine de radio, et une dizaine d’entreprises cybernétiques… Des chiffres révélateurs d’un Etat de droit, mais qui posent la question de la responsabilisation du journaliste. Aussi, précise-t-il, il ne faut pas confondre les délits de droit commun avec les délits de presse.

Le Mincom évoque aussi l’augmentation de la dotation de l’aide publique à la communication qui est passée en 2007 de 150 millions à 200 millions de F. Toutefois, cela reste toujours insuffisant pour soutenir le secteur. Aussi, promet-il que des efforts seront faits pour que les communications du gouvernement intègrent aussi les medias privés et que leur soit facilité l’accès à l’information. « La publicité génère des revenus. Nous avons demandé qu’on vous accorde 2 à 3% de ce que rapporte la publicité et c’est suffisant pour donner à la presse ce dont elle a besoin pour être une entreprise viable », confiera Issa Tchiroma au micro d’une télévision locale, lors de la visite des stands.

Son message a été entendu par les patrons de presse qui, par l’entremise de Séverin Tchounkeu, n’ont pas fait mystère de leurs difficiles conditions de vie. Pour eux, les annonces légales réservées à la presse privée, l’association des médias audiovisuels nationaux aux grandes campagnes de communication de l’Etat, l’extension de la distribution de la redevance à l’ensemble des médias, sont autant d’actions susceptibles de guérir la presse nationale de ses maux.

Eric Vincent FOMO



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