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Dossier de la Rédaction

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Comment comprendre le nouvel organigramme du ministère des Travaux publics

Rationaliser le travail, spécialiser davantage et renforcer les contrôles sont les principaux objectifs visés, selon le ministre Bernard Messengue Avom.

Pourquoi le nouvel organigramme ?

Depuis le 29 avril dernier, le ministère des Travaux publics a un nouvel organigramme à la suite d’un décret du président de la République. Un organigramme qui intervient un peu plus de cinq ans après le dernier. Pour le ministre des Travaux publics, Bernard Messengue Avom, rencontré par CT « les structures doivent s’adapter aux enjeux, aux contraintes et aux exigences du temps. C’est le droit qui doit suivre la réalité ». Il fallait également répondre à certaines préoccupations, notamment dans les structures où la charge de travail était devenue très importante.

« Il fallait rationaliser le travail, spécialiser davantage et renforcer les contrôles ».

Les innovations apportées.

Pour le ministre des Travaux publics, elles touchent essentiellement les contrôles. Pour cela, le rôle des inspections générales se trouve particulièrement renforcé « compte tenu du volume de travail, de la qualité quelconque des Petites et moyennes entreprises (PME) et des prestations données, il fallait renforcer l’inspection. Elle a été musclée. On est passé de trois (03) à six (06) pour plus de contrôle ».

Les nouveautés au niveau central

L’ancienne direction des Investissements et de l’entretien routiers donnent naissance à deux structures : la direction des Investissements et de la protection de l’environnement routiers et la direction de l’Entretien et de la protection du patrimoine routiers. La création de la division des ouvrages d’art et celle des marchés qui intervient dans la préparation des dossiers qui doivent passer devant les différentes commissions spécialisées des marchés en même temps qu’elle a un rôle de vérification sur la conformité avec la réglementation.

Les objectifs visés

Face aux nombreux défis qui interpellent le ministère des Travaux publics dans le domaine qui est le sien, il devenait urgent de rationaliser le travail, spécialiser davantage pour que les tâches soient mieux accomplies et renforcer les contrôles sur les missions.

Que vise la nouvelle appellation de certaines structures au niveau régional ?

Les anciens services régionaux des enquêtes, des routes et de la construction deviennent des sous directions régionales. « Il fallait régler un problème de préséance entre les différents responsables locaux, notamment les collaborateurs du délégué régional et les délégués départementaux ». Ces derniers n’acceptant pas toujours d’être classés protocolairement après les chefs de services régionaux.

Le nouvel organigramme prend-il en compte la décentralisation ?

« Oui » répond le ministre des Travaux publics qui indique que le nouvel organigramme s’adapte parfaitement à la décentralisation, processus dans lequel ce département ministériel est impliqué dans le cadre des transferts des compétences et des ressources aux collectivités territoriales décentralisées « Il y a un aspect de l’assistance technique aux collectivités territoriales décentralisées au niveau des délégations départementales. Ces dernières sont également chargées du suivi de l’application des conventions signées entre l’Etat, les communes et les communautés villageoises pour l’entretien des routes rurales ».



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