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Dossier de la Rédaction

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TIC : les services en ligne en questions

La déferlante des TIC est décidemment sans limites. Aucun secteur n’y échappe. Les TIC s’imposent à nous malgré des « résistances » culturelles et structurelles. Difficile de nos jours d’envisager quelque activité sans que l’ombre des technologies de l’information et de la communication ne plane. Il en est ainsi de l’éducation, de l’administration, de l’agriculture, de la santé ou du commerce. Chaque jour les applications des TIC dans le quotidien des gens repoussent sans cesse leurs limites.

Le Cameroun aussi est pris dans le tourbillon des TIC et fait ce qu’il peut pour suivre le rythme qu’ils imposent. Comme à l’échelle internationale, aucun secteur n’est épargné. Education, administration, santé, agriculture, culture, commerce etc. Internet et ses applications sont partout. Les plus enthousiastes parlent même d’une vraie révolution qui serait venue changer (en mieux ?) le quotidien des gens. En tout cas, l’offre des possibilités des TIC est aussi abondante que diversifiée.

Dans la vie de tous les jours, même les démarches les plus anodines font appel aux TIC. C’est ainsi que réserver une chambre d’hôtel, acheter un billet d’avion ou une place pour un spectacle peut se faire grâce aux TIC. Pareillement, on n’a guère besoin de se déplacer pour consulter son compte en banque et d’une façon générale effectuer différentes opérations bancaires. Du reste au Cameroun, les banques et les opérateurs télécoms notamment sont devenus particulièrement consommateurs d’informatique dans le sillage du développement de l’e-banking, du M-Banking et de l’internet mobile. Dans le même ordre d’idées, les programmes de gouvernance électronique (e-gouvernance), préconisé par les pouvoirs publics, la télémédecine et le développement de l’éducation à distance confirment la percée des TIC. En outre, le commerce en ligne se développe de plus en plus. De nombreux sites Internet dédiés aux achats de toutes sortes sont à cet effet, fonctionnels.

Toujours est-il que la percée des services en ligne demeure tributaire du développement de l’Internet d’une façon générale. Le taux de pénétration d’Internet reste très faible. A l’échelle africaine, des études parlent d’un ratio moyen de neuf ordinateurs pour 1000 habitants. Au Cameroun, ce ratio pourrait même être plus faible. Davantage, comment envisager une révolution technologique qui engendrerait une révolution dans certaines pratiques- commerciales, notamment- alors que le pays reste encore lourdement handicapé par la modicité de son offre énergétique ? Autant dire que l’automatisation systématique ce n’est pas pour demain. Les bonnes discussions entre vendeurs et acheteurs, entre « asso » au marché demeurent une réalité.

Néanmoins, force est de constater que les mentalités ont beaucoup évolué avec la percée des TIC. Ainsi, de moins en moins l’ordinateur est l’objet de curiosité pour certains et de méfiance pour d’autres. Il représente même désormais un enjeu stratégique pour les entreprises et un outil de développement pour les États. On comprend d’ailleurs la ruée des leaders de l’informatique mondiale vers le Cameroun. Ici, les besoins d’informatisation de tous les secteurs d’activité économique, de l’administration publique et des foyers sont immenses. En somme le champ est en friches !


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