Sur place, les lieux étaient déjà occupés par des curieux, badauds et noctambules vite rejoints par des vagues de commerçants ainsi que d’autres populations, décidés avec les moyens du bord à contenir la progression inquiétante des flammes, sur cet espace commercial très fréquenté et bien achalandé. Un camion anti-feu d’une compagnie de transport interurbain est tout de suite venu en renfort. Les extincteurs de la commune, complétés de ceux – déterminants - d’une station d’essence située non loin de là, sont mis à contribution. Appelés par le préfet, les pompiers de Meyomessala entrent en action vers trois heures du matin. L’extinction totale ne va pas tarder. Reste à constater les dégâts : une dizaine de boutiques calcinées, 25 à 30 millions de pertes matériels pour les commerçants…
Sur les causes et les circonstances de cet incendie, la police a ouvert une enquête, qui révèlera certainement l’élément déclencheur de ce désastre, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la cité.