L’affaire des faux timbres apposés sur des fiches d’inscription de certains examens officiels est révélatrice des multiples écueils auxquels doivent faire face, chaque année scolaire, les parents, les chefs d’établissements et les responsables des structures en charge de l’organisation des examens officiels. Pour souligner l’importance, la délicatesse et l’ampleur de la tâche, le ministre des Enseignements secondaires déclarait à l’ouverture de la réunion déjà évoquée : « une bonne organisation des examens a une incidence sur la crédibilité de notre système éducatif. »
Les responsables des établissements scolaires comme ceux des structures en charge de l’organisation des examens officiels n’ont pourtant jamais fait mystère des difficultés qui jalonnent le parcours. Sans prétendre à l’exhaustivité, il y a lieu d’évoquer la composition et le cheminement des dossiers, parcours que le faux guette à chaque instant avec de fausses copies d’acte de naissance, de faux probatoires. Les difficultés s’amoncellent souvent avec le convoyage des épreuves, la distribution dans les salles, la surveillance…Il est alors question de sécurisation des épreuves et de sécurité des personnels ,mais aussi d’éviter absolument que « l’eau coule « , d’où qu’elle vienne.
Il n’est un secret pour personne qu’au-delà des résultats, les annales des examens au Cameroun connaissent aussi des pages sombres marquées par diverses sanctions prises à l’encontre des élèves tricheurs, des examinateurs complices ou négligents. Voilà pourquoi, du début à la fin du processus, il est question d’une vigilance accrue.