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Dossier de la Rédaction

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Vigilance accrue

Révélée en décembre dernier à la suite d’une dénonciation de la direction générale des Impôts, l’affaire des faux timbres apposés sur des fiches d’inscription au baccalauréat et au probatoire fait à nouveau parler d’elle. Le moment est propice. Les différentes administrations chargées de la préparation et de l’organisation des examens relevant des enseignements secondaires et de l’éducation de base finalisent leurs actions. Pour s’assurer que tout se passe bien, le ministre des Enseignements secondaires, Louis Bapes Bapes, a présidé une réunion d’évaluation lundi le 9 mai, rencontre à laquelle ont pris part notamment le « registrar » du GCE Board Humphrey Monono, le directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun Zacharie Mbatsogo et le directeur des examens et de la certification au MINESEC. Alors que les dossiers sont pratiquement bouclés, l’effectivité des faux timbres apposés sur des fiches d’inscription, met en jeu voire en cause, selon les premiers éléments d’une enquête de gendarmerie menée depuis la dénonciation de l’administration fiscale en décembre dernier, de prétendus personnels des impôts agissant seuls ou en réseau mais aussi des chefs d’établissements scolaires victimes ou complices éventuels. La supercherie concernerait particulièrement les établissements scolaires des régions du Centre, du Littoral et de l’Ouest.

L’affaire des faux timbres apposés sur des fiches d’inscription de certains examens officiels est révélatrice des multiples écueils auxquels doivent faire face, chaque année scolaire, les parents, les chefs d’établissements et les responsables des structures en charge de l’organisation des examens officiels. Pour souligner l’importance, la délicatesse et l’ampleur de la tâche, le ministre des Enseignements secondaires déclarait à l’ouverture de la réunion déjà évoquée : « une bonne organisation des examens a une incidence sur la crédibilité de notre système éducatif. »

Les responsables des établissements scolaires comme ceux des structures en charge de l’organisation des examens officiels n’ont pourtant jamais fait mystère des difficultés qui jalonnent le parcours. Sans prétendre à l’exhaustivité, il y a lieu d’évoquer la composition et le cheminement des dossiers, parcours que le faux guette à chaque instant avec de fausses copies d’acte de naissance, de faux probatoires. Les difficultés s’amoncellent souvent avec le convoyage des épreuves, la distribution dans les salles, la surveillance…Il est alors question de sécurisation des épreuves et de sécurité des personnels ,mais aussi d’éviter absolument que « l’eau coule « , d’où qu’elle vienne.

Il n’est un secret pour personne qu’au-delà des résultats, les annales des examens au Cameroun connaissent aussi des pages sombres marquées par diverses sanctions prises à l’encontre des élèves tricheurs, des examinateurs complices ou négligents. Voilà pourquoi, du début à la fin du processus, il est question d’une vigilance accrue.

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