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Dossier de la Rédaction

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Le "Non, c'est faux" de Issa Hayatou

Accusé de corruption, le président de la CAF rejette en bloc les accusations d’un parlementaire britannique.

C’est un homme stoïque, déterminé à laver son honneur sali par les médias anglais que C.T a rencontré mercredi au bureau de la CAF de Yaoundé sis au quartier Hippodrome. Drapé dans un boubou, Issa Hayatou, président de la CAF, commente, juste avant de s’envoler pour la Suisse via l’Egypte les accusations du député anglais Damian Collins formulées à son encontre et à celui de Jacques Anouma au parlement britannique mardi dernier. Le parlementaire anglais affirme que Issa Hayatou, président de la CAF, l’un des 22 membres du Comité exécutif de la FIFA et Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne de football, également membre du Comité exécutif de la FIFA, auraient monnayé leur vote pour l’attribution du Mondial 2022 au Qatar contre 1,5 millions de dollars (environ 688 millions de F). Damian Collins laisse entendre que l’hebdomadaire anglais Sunday Times détient des éléments non encore publiés.

Réagissant à ce qu’il qualifie de « calomnies », Issa Hayatou se demande si les Anglais ne font pas d’amalgame avec le sponsoring par le Qatar, de l’assemblée générale de la CAF tenue à Luanda en 2010. Après accord du Comité exécutif de la CAF, le comité de candidature du Qatar avait en effet versé 1,8 millions de dollars à la CAF (environ 826 millions de F) en contrepartie de la présentation de l’exclusivité de la candidature du Qatar. Un contrat avait été signé entre les deux parties. Issa Hayatou raconte quelques anecdotes édifiantes. Dans le cadre de la campagne d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022, il avait été sollicité, comme l’ensemble des électeurs, par les mandataires des différents pays en course, à l’exception de la Corée du Sud, précise-t-il.

« Les Anglais qui voulaient le Mondial 2018 (finalement attribué à la Russie) sont venus me voir à trois reprises au Cameroun. Ils sont même arrivés jusqu’à Garoua où je les ai reçus une fois. C’est également à Garoua que j’ai reçu l’émissaire de l’Australie», souligne le président de la CAF. « A ce que je sache, ma voix et celle de Jacques Anouma n’ont pas été décisives dans l’attribution du Mondial 2022 au Qatar. Pourquoi ne s’intéressent-ils pas aux autres votants ? » Déjà mis en cause par des médias anglais, la BBC et le Sunday Times en l’occurrence, à la veille de l’attribution dans un climat de suspicion des pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022 pour une présumée affaire de corruption qui s’était révélée par la suite comme un bide, Issa Hayatou, combatif, ne comprend pas « l’acharnement gratuit et injustifié» des médias anglais à son égard. Ces accusations sont formulées à deux semaines des élections à la présidence de la FIFA pour lesquelles Issa Hayatou n’est pas candidat mais électeur.

 


 

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