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Dossier de la Rédaction

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Titus Edzoa s'explique sur les projets routiers du Copisur

Devant la barre vendredi dernier, l’ex Secrétaire général de la présidence de la République a été interrogé sur le financement de certains projets de son dossier d’inculpation.

Vendredi dernier, Titus Edzoa a répondu aux questions des avocats de l’Etat et du ministère public, sur le volet Copisur. Le procureur est revenu sur l’entretien entre l’accusé et Peter Akumchi Awa, témoin de l’accusation et Trésorier payeur général de Douala au moment des faits, concernant le financement du Comité de pilotage et du suivi des projets routiers Yaoundé-Kribi-Ayos-Bonis (Copisur), par une taxe spéciale sur les produits pétroliers s’élevant à plus d’1 milliard de F. En effet, lors de son audition par le tribunal en janvier dernier, Peter Akumchi Awa a certifié avoir été convoqué en mai 1995 par Titus Edzoa, à l’époque Secrétaire général de la présidence de la République, pour parler dudit financement. « Je ne connais pas M. Akumchi. Je l’ai découvert dans ce tribunal », a déclaré Titus Edzoa pour sa défense. « Vous avez dit n’être mêlé ni de près ni de loin à la gestion du Copisur. Maintenez-vous cela ? », a rétorqué le procureur. « Oui », répond l’accusé.

Le procureur a ensuite évoqué deux pièces, desquelles ressort un transfert de 500 millions de F appartenant au Copisur vers une banque basée à Genève (Suisse) au profit d’une entreprise du même pays. Toujours selon le procureur, « aux dires du président du Copisur, Atangana Abega Michel Thierry, ce transfert a été ordonné par vous. » L’accusé a affirmé n’avoir jamais donné pareille instruction. Il a également nié un quelconque rapport avec le président du Groupe Guinness, sollicitant une action de l’accusé auprès du ministre des Finances pour le règlement de sa dette. « Le secrétaire général ne s’occupe pas de ce genre de problèmes », a clamé Titus Edzoa. En revanche, il a reconnu avoir signé un document daté du 20 octobre 1995, ordonnant la levée des scellés des sociétés Elf Oil et Shell Cameroon à Douala, précisant toutefois que : « cela ne rentre pas dans notre affaire. »

A la suite du contre-interrogatoire, Titus Edzoa a expliqué qu’il n’entretenait que des relations strictement professionnelles avec Michel Thierry Atangana, et qu’il n’était pas à l’origine de sa nomination à la tête du Copisur. Aux questions des juges sur le transfert de 500 millions, il a réaffirmé : « Je n’ai jamais eu de compte en Suisse, et je n’ai pas été au courant de cette opération. » L’audience a été reportée au 25 mai pour audition du co-accusé Michel Thierry Atangana, sur le volet Copisur.


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