Les proches, amis et autres connaissances du jeune Baba Yalli, la trentaine à peine, moto taximan de son état, n’en reviennent toujours pas. Eux avec qui Baba Yalli s’est entretenu aux alentours de 20H, dans la soirée du samedi 14 mai 2011, avant se retirer pour reprendre du service avec la nouvelle moto qu’il a obtenue d’un tiers, il y avait à peine trois jours de cela. Son corps a été retrouvé inerte et gisant dans une mare de sang, tôt dimanche matin, non loin d’un bois au quartier dit Sodecoton à Garoua. L’infortuné est tombé cette nuit-là sur une bande de malfrats qui écument ce lieu, réputé criminogène, aux dires des riverains. A plusieurs reprises, des personnes suspectes ont été surprises à cet endroit, consommant parfois des stupéfiants et prêtes à agresser. Selon les indices trouvés sur les lieux, Baba Yalli aurait opposé une farouche résistance à ses assaillants. Malheureusement, ces derniers, plus nombreux, ont eu le dessus sur lui. Il a été poignardé à l’arme blanche à plusieurs endroits du corps ; particulièrement au niveau du thorax et des membres supérieurs. La moto de travail a bien évidemment été emportée par les bandits…
Aussitôt alertés, des responsables de la Division régionale de la Police judiciaire du Nord à Garoua, de permanence, sont descendus sur les lieux à l’effet de procéder aux premières enquêtes. Les services hospitaliers ont été aussi requis pour l’autopsie. C’est au terme des enquêtes qui se poursuivent d’ailleurs que la lumière sera peut-être faite sur les circonstances de la mort de ce jeune moto taximan.
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