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Dossier de la Rédaction

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L’enfant aux mains amputées pris en charge au Centre des handicapés d’Etoug-Ebe à Yaoundé

Malgré les douleurs physiques et psychologiques qu’il endure, le jeune Frédéric âgé de six ans, semble avoir accepté son invalidité.

Son bourreau court toujours, plus d’un mois après le forfait. Malheureusement. Malgré les douleurs physiques et psychologiques qu’il endure depuis l’amputation des ses deux mains, le jeune Frédéric âgé de six ans, semble avoir accepté son invalidité. En le rencontrant hier au Centre des handicapés d’Etoug-Ebe à Yaoundé, c’est un brave petit garçon qu’on découvre. A l’entrée du reporter de CT, il est souriant. Il commente même les dessins animés qu’il regarde sur la minuscule télévision placée dans la salle d’hospitalisation. En l’écoutant, il a tout d’un enfant éveillé. Un gamin qui avait tout pour réussir, mais dont « un chasseur de fortune » est venu stopper les élans, en coupant sans aucun remords, les deux mains.

Seulement, c’était sans compter avec le courage de la victime. Face à l’écran et malgré les compresses qui garnissent ses bras, c’est avec ses orteils que Frédéric change de chaînes. De temps à autre, il se débrouille comme il peut pour porter un gobelet d’eau à la bouche. Un cliché pénible à observer et surtout à accepter par la mère, qui affirme ne plus avoir le courage d’enfanter, en voyant son premier fils, devenu « handicapé ». « Il va déjà mieux depuis que nous sommes ici. Le cadre est agréable et il y a aussi des enfants de son âge. En plus, la prise en charge est assurée par des experts, qui prennent bien soin de lui », indique-t-elle.

C’est pour cette raison que le ministre des Affaires sociales, après s’être rendue au chevet de cet enfant alors qu’il était interné à l’Hôpital central de Yaoundé, a facilité son placement au Centre des handicapés d’Etoug-Ebé. Structure qualifiée, pour soigner et réhabiliter ce type de victime. Et contrairement aux informations véhiculées par certains médias, explique le directeur de la Solidarité nationale du Minas, Catherine Bakang Mbock suit le cas de cette enfant amputé depuis le début. Henri Nyambi III Dikosso, précise que « l’intervention sociale est basée sur le respect des droits de la victime et surtout sur la confidentialité. Pour le gouvernement, le plus important ce ne sont pas actions ponctuelles, c’est le fait de pouvoir accompagner sans grand tollé médiatique, les personnes indigentes jusqu’à leur insertion sociale ». A l’en croire, c’est ce qui est prévu pour le cas du petit Frédéric, dont la réhabilitation complète nécessiterait une évacuation.



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