Les préparatifs des festivités marquant le 39è anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire n’ont pas occulté la prochaine élection présidentielle, notamment dans la phase des inscriptions sur les listes électorales des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de la région du Centre. La réunion du Comité régional de la campagne d’intensification des inscriptions pour la région, hier au palais des Congrès de Yaoundé, était là pour témoigner de l’importance de la question. « Réunion d’évaluation » a tenu à préciser le président régional par intérim, James Onobiono à la fin de la séance de deux heures qui s’est déroulée à huis clos. Une évaluation qui permet à James Onobiono de dire sa satisfaction à l’issue de la présentation des rapports des comités départementaux. Sur les 400 000 nouvelles inscriptions attendues, la région du Centre, moins le département du Mfoundi, aligne déjà le chiffre de 300 000.
« Je pense même que nous pouvons aller au-delà des 400 000 », a fait savoir le président régional par intérim, qui a rappelé que le processus qui doit s’achever à la fin du mois d’août prochain se poursuit encore sur le terrain. Des chiffres qui placent encore la région du Centre en tête du classement national. Le dernier pointage effectué par Elections Cameroon (Elecam) au 29 avril 2001 indiquait en effet que cette région enregistrait le plus grand nombre d’inscrits sur l’ensemble des dix que compte le Cameroun, soit près de 265 000 nouveaux inscrits à l’époque.
Au cours de la rencontre d’hier à laquelle prenait part Grégoire Owona, Secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC, les membres du Comité régional du Centre ont également fait le tour d’horizon des problèmes auxquels leurs équipes font face sur le terrain. Des problèmes qui ont pour noms : l’absence de cartes nationales d’identité chez certaines personnes en âge de voter, des actes de naissance et même des certificats de nationalité. James Onobiono a indiqué que des efforts supplémentaires vont être faits pour y apporter des solutions. L’objectif étant désormais d’aller au-delà du chiffre officiel attendu.
