Dès les premières heures de la journée, la place de l'indépendance, où se déroulent les cérémonies de la 39ème édition de la fête nationale, est littéralement prise d'assaut par les populations. Les invités ont du mal à se frayer un chemin pour leur accès dans les différentes tribunes. Les principales artères qui conduisent vers le lieu des cérémonies sont complètement bouchées. De toutes parts, ça se bouscule, ça chahute, ça rigole... sous un soleil très présent, suprême garantie d'une journée radieuse et particulière.
Avec l'arrivée du gouverneur de la région de l'Adamaoua, Enow Abrams Egbé, les choses s'accélèrent. Salut aux couleurs, revue des troupes et remise des décorations à près d'une centaine de récipiendaires parmi lesquels le délégué régional de la communication de l'Adamaoua, Alfaki Abdouramane et Olivier Lamissa Kaïkaï, chef d'agence Sopecam pour la région de l'Est à Bertoua. A 11 h 45 min, commence la grande parade militaire attendue. Les troupes, sous la houlette du lieutenant-colonel Tsimi, vont, pendant près d'une heure, montrer leur savoir faire. Et toutes, sans exception, ont adopté pour cette année, le pas bloqué, arrachant des salves d'applaudissement à l'assistance visiblement satisfaite de cette prestation assez convaincante.
Vient alors le tour du défilé civil avec 60 écoles du primaire, 22 du secondaire, 8 de la formation professionnelle, 13 carrés pour l'université de Ngaoundéré et 10 partis politiques. Après le passage des écoles primaires, le ciel s'obscurcit soudain,et lâche des trombes d'eau sur les élèves du secondaire, l'énergie électrique se "noie", perturbant quelque peu le défilé. Heureusement, l'averse ne durera pas longtemps, le soleil reviendra donner des couleurs à la fin de la cérémonie, et beaucoup de sourires aux uns et autres, qui ont pu continuer les réjouissances dans les différents quartiers de la ville jusqu'à très tard dans la nuit, faisant de ce 20 mai à Ngaoundéré, une fête bien arrosée au propre comme au figuré.
