Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La dynamique démocratique

Il y a quelques années, le président Paul Biya annonçait à la Nation que son ambition était désormais de construire une « démocratie apaisée » au Cameroun. Beaucoup d’acteurs politiques ont raillé ce concept nouveau. Ces leaders-là expliquaient alors que l’apaisement ne pourrait venir que d’une alternance politique réussie, découlant elle-même d’élections organisées dans la transparence. Et tout d’un bloc.

Malgré ces critiques parfois acerbes, Paul Biya, fidèle à sa méthode, a continué son œuvre, par petites touches. Décentralisation ; Onel 1 puis Onel 2 ; financement des partis politiques ; urnes transparentes dans les élections ; Elecam, dans ses évolutions ; etc. De longues années de travail. Des années d’écoute des acteurs politiques et sociaux importants, comme les chefs des partis politiques, les chefs traditionnels, les dignitaires religieux, les élus locaux…

Une œuvre de longue haleine, entreprise en même temps que tous les autres chantiers de a République : assainissement des finances publiques, construction des infrastructures, relance de l’agriculture, lutte contre la corruption, entre autres.

Les résultats de cette action résolue mais sans tapage ? La démocratie apaisée. Tout simplement. Sans aucune ordonnance prise. Sans décret signé. Sans instruction transmise. Le fruit d’une approche patiente, persévérante, convaincante, pédagogique en fin de compte.

Une approche pas toujours appréciée, souvent critiquée, parfois condamnée sévèrement sur la base des intérêts les plus immédiats des acteurs. Mais une approche tournée vers la préservation de la paix ; une approche ayant en ligne de mire le renforcement de la cohésion nationale ; une approche posant les fondations d’une grande Nation.

Aujourd’hui, chacun peut savourer les délicieux fruits de cette « démocratie apaisée ». Ce 20 mai 2011, le leader du Social Democratic Front, John Fru Ndi a pris part à la célébration de la fête de l’Unité nationale, à Yaoundé, aux côtés du président Paul Biya ; des militants du SDF prenant part au défilé au même titre que ceux du RDPC. Une image aux antipodes de celles du 20 mai 1991, faites de boycott, de manifestations violentes, de sang voire de morts.

D’autres leaders politiques ont été de la fête. A l’exemple de Jean Jacques Ekindi, chasseur de lion en 1992, que l’on a vu tout sourire avec le président Biya au Palais de l’Unité. Que dire de Bello Bouba Maïgari, d’Amadou Moustapha, d’Issa Tchiroma Bakary ou d’Amadou Ndam Njoya qui, chacun dans son cas, ont intégré le jeu démocratique dans une position ou une autre, au gouvernement ou dans d’autres institutions ?

C’est cela la marque Biya : créer une dynamique qui emballe, qui entraîne tous ceux qui adhèrent aux principes et qui croient aux idéaux. Comme d’annoncer et de lancer l’ouverture démocratique à … Bamenda, en 1985, quand certains marchaient encore quelques années plus tard contre le multipartisme. Comme de lancer la lutte contre la corruption et les détournements de biens publics – traduction dans les faits de rigueur et moralisation des premières heures de son magistère – quand certains croient et disent la bataille perdue d’avance.

C’est cette dynamique irréversible que la lame de fond parcourant le pays depuis des mois soutient. En appelant Paul Biya à se porter candidat à la prochaine élection présidentielle.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière