Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La Douane de proximité est née

Ce concept qui découle du nouvel organigramme des douanes camerounaises permettra de rattraper les marchandises ayant échappé au contrôle à la frontière.


Selon un constat du ministre des Finances, Essimi Menye, la liste des produits exonérés des taxes douanières s’est allongée ces derniers temps, en raison des mesures de lutte contre la vie chère engagées par le gouvernement. Riz, poisson, blé et autres sont essentiellement devenus « de simples valeurs statistiques sans implication directe sur les recettes douanière nationales ». Or les douanes camerounaises représentent la deuxième source de recettes de l’Etat. Par ailleurs, l’institution habitue sa tutelle à des résultats qui pulvérisent les records. On attendait d’elle une contribution de 499 milliards de F en 2010, elle en a fourni 503,5. Pour l’année 2011, l’Etat lui a assigné une contribution au budget de 550 milliards de F. Selon le directeur général des douanes, Minette Libiom Li Likeng, le défi est lancé, il faut le relever. Et pour y parvenir, la sauce aux contrats de performance, au Forum douane/entreprise procédures Nexus et autres, s’enrichit d’une nouvelle épice : la douane de proximité.

« Nous voulons davantage être modernes, ne pas collecter là où il n’y a pas de la matière. C’est pour cette raison que nous avons un organigramme qui consacre la douane de proximité. Nous sommes organisés un peu comme des chérifs par quartier, parce que le rôle de la douane c’est de contrôler la circulation et la détention des marchandises. Il faut que chaque chérif du quartier puisse s’assurer que toute marchandise qui rentre sur son territoire a été effectivement dédouanée. Nous sommes donc en train de nous organiser pour que nous puissions, pas déranger les usagers, mais les sécuriser davantage », explique le dg des douanes. Il s’agit ainsi d’appliquer une surveillance accrue à des zones détectées comme étant des foyers de fraudes.

La ville de Yaoundé par exemple compte des brigades mobiles à Mvog-Ada, Mbankomo, Nkomo et Nom-Ayos. Ces brigades patrouillent en permanence, pour saisir des marchandises qui auraient échappées à des points de contrôles fixes. Une fois leurs marchandises saisies, les contrevenants doivent payer les frais nécessaires, assortis bien évidemment d’une amende. L’impact de cette douane de proximité va donc davantage se ressentir au cours des missions de contrôle. De ce fait les produits qui auront échappé à la frontière, pourront être rattrapés à l’intérieur du pays au cours des contrôles de détention et de circulation des marchandises. Minette Libom Li Likeng parle de la douane de proximité comme d’un « levier supplémentaire qui va nous permettre de booster les recettes ».

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière