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Dossier de la Rédaction

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Un gang de cambrioleurs dans les filets de la police à Yaoundé

Le groupe de malfrats appréhendé récemment par les éléments de la Pj, était spécialisé dans le vol des matériels de débits de boisson.

C’est la fin d’une organisation ‘’mafieuse’’ qui faisait passer des nuits blanches aux propriétaires de débits de boisson à Yaoundé. Les éléments de la Division régionale de la police judiciaire du Centre viennent de mettre la main sur quatre membres d’un gang de cambrioleurs plutôt bien structuré. Ces cambrioleurs éventraient les débits de boisson après avoir au préalable négocié la vente des objets à voler. « Ce sont des individus bien organisés. L’activité de certains d’entre eux consistait à cibler des snack-bars qui présentent certaines facilités afin de venir y cambrioler nuitamment. D’autres s’arrangeaient pour qu’il y ait déjà des gens pour acheter le matériel volé juste après le forfait. Et ces derniers les revendaient par la suite aux grands receleurs, au rang desquels des responsables de bars et snack-bars », révèle une source policière.

La chute de cette organisation de malfaiteurs commence vers la mi-avril, lorsque la police judiciaire est informée de la circulation d’un taxi suspect, chargé de casiers de bière, de chaises et de baffles au quartier Biteng, à 4h du matin. Deux semaines de recherches aboutissent à l’interpellation du conducteur dudit véhicule, âgé de 27 ans. De fil en aiguille, d’autres brigands tombent dans la nasse, à commencer par le chef de gang, 28 ans, puis deux receleurs, âgés de 31 et 35 ans. Des aveux des suspects, l’on apprend que plusieurs bars ont ainsi reçu leur visite dans les quartiers Emana, Nkomo, Mimboman et Essomba où un établissement aurait même été délesté deux fois de ses meubles et marchandises. Au domicile du chef du groupe, de nombreux effets volés seront découverts dont des chaises, des baffles, mais aussi plusieurs plaques d’immatriculation Cemac. Il est à noter que le taxi en question ne disposait que d’une plaque d’immatriculation Cemac à l’avant, et d’un numéro de châssis à l’arrière. Des acolytes de la bande courent toujours, dont deux gérants de bars portés disparus depuis quelques jours.

 


 

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